32 km au sud de notre camping, toujours en longeant Collier Blvd, on arrive à la pointe sud de Marco Island et dans le stationnement restreint (70 emplacements) de la plage South Marco Beach. On a qu’à traverser le boulevard et suivre le petit sentier bordé de palmiers pour se retrouver sur une plage beaucoup plus large que celles de Naples où le sable est très compacté cependant ce n’est pas de la poudre blanche comme Siesta Key à Sarasota. Un aspect tout à fait amusant; dans le stationnement, vous pouvez emprunter des petits gilets de sauvetage pour vos enfants tout à fait gratuitement et ils sont placés sur un support sans aucune surveillance. C’est ce que j’appelle le respect du client et le respect de la propriété d’autrui pour ceux qui les empruntent (bravo au comté de Collier à Marco Island).
Comme je mentionnais, la plage est large mais tout près de l’eau, l’on retrouve une bordure d’environ 3 mètres parsemée de milliards de coquillages; c’est le paradis pour les chercheurs de coquillages mais pour les randonneurs, impossible de marcher sans chaussures, sandales, crocs, gogounes ou articles du genre. A la limite de la plage, des dizaines de condos très hauts ont également élus résidences. On ne retrouve pas ce type d’habitation à Naples et on se penserait plus sur la Côte Est.
Impossible non plus de marcher vers le sud car c’est la fin de la plage comme telle et une digue de rochers bloquent l’accès; comme je ne veux pas me retrouver avec une cheville ou une jambe tordue ou cassée, je rebrousse chemin et me dirige vers le nord sans oublier mes crocs pour assurer la protection à mes dessous de pieds (en arrivant à Naples, notre première journée de plage était située à distance de marche du “pier” où je m’y suis rendu sans mes crocs et comme de raison, je me suis entré une écharde que dis-je, un tronc d’arbre juste sous le gros orteil).
Evidemment, plus l’heure avance plus il y a de touristes et les commerçants sur la plage offrent parasols, chaises longues, kayaks, “paddle boards”, “jets skis”et catamarans. A certains endroits, on se croiraient sur la Riviera.
Je reviens aux coquillages, comme c’est le bout de l’île, c’est sans doute la raison pour laquelle on en trouve de si grandes quantités, de toutes les sortes et certains assez bizarres.
Je m’en voudrais de vous laisser sans vous montrer une de ces filles qui profitent du “Spring Break” pour venir se faire bronzer et retourner à l’université avec un vrai “tan” du sud ou un de ces pêcheurs qui pourra dire à ses amis du nord qu’il a pêché un requin marteau gros comme çà.
P.S. Je n’ai rien contre le pêcheurs qui exagèrent un peu sur la longueur de leurs prises et à chaque fois que nous avons l’opportunité de nous rendre à St Jacobs près de Kitchener, nous allons voir nos amis Amish.
Et une dernière; du “paddle board” exécuté par un vrai qui voudrait en faire une discipline olympique. La photo ne rend pas bien la réalité mais il a surfé sur la vague un bon bout.