7 avril- Départ demain pour Bromont

Je tiens à remercier tous les gens qui ont lu les billets sur le blogue cet hiver. Merci aussi à ceux qui y ont laissé des messages; je sais que ce n’est pas évident de laisser un commentaire sur les billets alors les petits futés abonnés sur Facebook contournent cette petite problématique en laissant un commentaire sur Facebook lorsqu’on annonce un billet prêt à lire.

Nous retournons à Bromont avec en tête de très beaux souvenirs; c’est impossible d’oublier des endroits formidables comme Barcelone, Mijas, Frigiliana, Séville, Granada, Ronda, Nerja, Malaga et la la ville-lumière, Paris. Des moments inoubliables comme la soirée de flamenco à Séville, la procession du lundi Saint à Malaga, la soirée tapas encore à Séville, la visite de l’Alhambra à Granada et j’en passe.

Nous aurons la chance de partir en croisière (la première) vers l’Italie et la Grèce en septembre prochain avec un séjour de 4 jours à Rome (une première également). J’espère pouvoir écrire des billets sur ce voyage.

Merci encore et à très bientôt.

7 avril- Le Marathon de Paris

56 000 coureurs au Marathon de Paris pour le départ ce matin. C’est beaucoup, beaucoup de monde qui sont tous inscrits pour le 42.2 km. Je devais courir hier un  15 km prévu dans mon programme  d’entrainement afin de courir un demi-marathon le 12 mai prochain à North Hatley. J’ai donc tout simplement changé l’ordre de mon programme afin de participer non pas à tout le marathon mais bien au 15 km prévu. Je me suis informé à différentes personnes car j’ai magasiné des espadrilles cette semaine et elles m’ont toutes dit que ce n’était pas un problème de m’intégrer aux participants même si je n’étais pas enregistré. Elles avaient bien raison car plusieurs coureurs ne portaient pas le dossard officiel et je n’ai pas entendu une seule fois quelqu’un avertir un non-inscrit. Je suis donc parti du 19e kilomètre et me suis rendu au 34e malgré une blessure au mollet gauche que je traîne depuis une ou deux semaines. Voici quelques photos qui vous montreront peut être l’atmosphère qui y régnait avec tous ces spectateurs, ces musiciens et évidemment cette marée humaine de joggeurs (un mur à certains endroits).

6 avril- Le Marais

Si en marchant dans Montmartre, on se retrouve fin 19e siècle ou dans le village d’Émilie Poulain, en circulant dans le Marais, ce sont les 17e et 18e siècle qui sont à l’honneur. On sort du métro St-Paul sur la rue Saint-Antoine, Cette rue empruntée par les souverains de l’époque était la plus large des avenues et la plus belle voie de Paris ou courtisanes, nobles aimaient bien s’y promener.

On y retrouve l’Hôtel de Sully, érigée à partir de 1625  possédant une très belle cour et un jardin qui donne sur la Place des Vosges, un des éléments clés du Marais.

La première fois que nous avions vu la Place des Vosges en 1974, nous étions tombés en amour avec l’endroit. En 2013, il fait froid, pas trop de soleil mais nous sommes toujours en amour avec l’endroit. L’espace central gazonné, les fontaines, les arcades tout autour, les belles galeries d’art, les petits orchestres ici et là en font un des endroits les plus charmants de Paris. Dans les pavillons, vécurent d’illustres personnages: Victor Hugo, Alphonse Daudet, Théo. Gauthier, Bossuet, Mme de Sévigné.

Et pourquoi pas une petite minute en compagnie du quatuor photographié un peu plus haut.

La rue des Francs-Bourgeois, une artère importante du quartier, très animée, où l’on retrouve de nombreux hôtels particuliers construits au 16e, 17e et 18e siècles.

L’hôtel de Soubise construit au 14e siècle s’avère le plus vieil hôtel particulier de Paris et renferme le musée de l’Histoire de France. Il possède une très belle devanture.

Lorsqu’on pénètre un peu plus dans le quartier, d’autres hôtels particuliers datant du 16e siècle sont ouverts au public et permettent d’admirer pièces et mobiliers originaux.

 

Le musée Carnavalet situé dans l’hôtel du même nom ainsi que dans l’hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau renferme la mémoire de Paris i.e. que l’on peut voir différents objets datant de la préhistoire jusqu’à aujourd’hui. C’est un musée municipale à accès gratuit donc profitez-en car il n’y a pas grand chose de gratuit dans Paris.

On termine notre randonnée à la Place de la Bastille, quartier où l’on résidait en 74 (un petit hôtel non particulier sans salle de bain privée et dans une chambre grande comme ma…)

4 avril- Montmartre

Aujourd’hui, nous vous proposons Montmartre, celui des touristes, incontournable et celui plus discret d’Amélie Poulain (Audrey Toutou). On a pas le choix et on prend la rue Steinkerque à la sortie du métro Anvers afin de commencer la montée de la butte. Les magasins de souvenirs sur cette rue ont supplanté les boulangeries, boucheries, marchands de vins et fruiteries; par contre, on trouve ici et là quelques belles devantures et à mon avis, on peut faire abstraction de ces marchands du temple et se replonger dans l’atmosphère du village.

On bifurque rapidement à gauche pour atteindre la belle petite Place Charles-Dullin où se trouve l’ancien théâtre Montmartre devenu Théâtre de l’Atelier. Déjà ici le quartier est plus typique.

On emprunte la rue des Trois-Frères (c’est dans une épicerie de cette rue qu’Amélie achetait ses provisions) puis la rue Yvonne-Le-Tac pour atteindre la Place des Abbesses. Nous sommes à peu de distance du boulevard de Clichy et de sa circulation intense mais ici c’est encore l’atmosphère du village avec ses arbres, ses bancs, sa sortie du métro, l’église St-Jean-de-Montmartre, le square Jehan-Rictus et son tableau des Je t’aime et les différents cafés qui l’entourent.

Petit arrêt à la boulangerie du coin pour acheter un merveilleux croissant aux amandes et un délicieux petit pain suisse que nous dégusterons bien installé sur un banc de la Place Emile-Goudeau. C’est ici que Picasso et ses amis définirent le cubisme et qu’Apollinaire, Max Jacob créèrent un nouveau style poétique; ils se rencontraient au Bateau Lavoir et inventaient un nouveau monde.

 

On prend la rue Ravignan pour se diriger vers le Carrefour de l’Auberge-de-le-Bonne –Franquette  mais l’on s’arrête quelques instants à la petite Place Jean-Baptiste-Clément pour fredonner Le Temps des cerises qu’il composa en 1866. Prenez donc quelques instants pour écouter Yves Montand interpréter de façon magistrale.

http://youtu.be/ncs4WlWfIZo

Cézanne, Renoir, Zola, Toulouse-Lautrec passaient d’agréables soirées à l’auberge qui s’appelait alors Aux Billards en Bois.

On approche tranquillement de la Place du Tertre en passant par la petite place du Calvaire d’où l’on a une belle vue sur Paris par temps clair.

La Place du Tertre, belle et tranquille le matin, surchargée et pas très agréable lorsque la multitude de touristes arrivent suivis de tous les supposés artistes qui veulent absolument vous caricaturer, vous découper le profil dans du papier ou peindre votre portrait en deux temps trois mouvements.

 

Beaucoup de monde aussi autour et dans  l’église Sacré-Coeur. Pendant que les visiteurs circulent sur les côtés, une célébration a lieu et on a même droit à quelques interprétations de Soeur Sourire. Devant l’église, on a une magnifique vue sur Paris mais là encore pour voir au loin, il faut du temps clair.

Comme nous habitons dans cet arrondissement mais de l’autre côté, nous descendons tranquillement petites rues et escaliers en passant devant des maisons où habitaient les artistes, devant les cafés (Lapin Agile) où ils discutaient et devant un enclos de vignes qui produit encore du vin même si l’on se trouve en plein coeur de Paris.  

On rejoint notre appt. en longeant les rues Lamarck, Duhesme et Du Poteau. Une belle randonnée dans le Paris d’autrefois.