4 février- Notre premier village blanc, Mijas

Nous quittons Fuengirola et roulons sur la petite route A-387 sur 13 km avant d’atteindre le petit village de Mijas, situé dans la sierra qui porte son nom. A l’entrée du village, la Plaza Virgen de la Pena entourée de magasins et de bars-restaurants; on se trouve rapidement une place pour stationner la Citroën, mais je me dis que l’été cela doit être l’enfer pour se garer. Une curiosité locale, les ¨burros taxis¨, des ânes qui promènent les touristes dans les rues pentues de village soient à bord de petites calèches ou tout simplement à sur leurs dos.

Tout près de la Plaza, le mirador Del Compas et l’ermitage de la Virgen de la Pena. Le belvédère, nous permet d’avoir une vue magnifique sur la vallée et la Méditerranée. Le sanctuaire fut creusé au 16e siècle par une communauté de frères et la statue de la Vierge à l’intérieur est devenue la sainte patronne du village.

Après quelques petits tournants, on accède à la Plaza de la Constitucion ornée d’une très belle fontaine taillée dans des pierres transportées par une très forte inondation en 1884. Un peu plus loin, la Plaza de Toros. Autour de cette place, les arènes érigées en 1900 où l’on peut encore assister à des corridas et l’église de l’Immaculée Conception érigée entre 1541 et 1565 sur l’ancienne mosquée du village; d’ailleurs, les bâtisseurs ont conservé la tour mudéjar comme clocher.

On longe par la suite les restes de l’ancienne forteresse qui sont parsemés de très beaux jardins et le belvédère que l’on suit s’avère un des plus beaux et des plus impressionnants de la Costa del Sol.

Les premières rues, dans lesquelles on s’engage, sont un peu trop chargées de magasins touristiques mais à mesure qu’on s’éloigne de la place centrale, on circule dans le Mijas qui a très peu changé au cours des années. Nous sommes transportés dans le temps et seuls les véhicules et les motos nous rappellent que nous sommes au 21e siècle.