

Pour se rendre à Nuevo Progreso, Mexico, on laisse le véhicule dans un stationnement tout près de la frontière et on traverse le Rio Grande à pied en utilisant un pont; au centre, une plaque, nous avisant que nous sommes maintenant au Mexique et en contre-bas sur la rive mexicaine quelques enfants et des adultes qui nous demandent l'aumône (çà promet).
.On a déjà sorti nos passeports afin de les montrer au douanier mexicain mais ici, çà ressemble à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie c'est-à-dire qu'on passe sans nous poser de question car il n'y a pas un douanier qui s'est intéressé à nous ni d'ailleurs aux autres visiteurs qui arrivent à pied; pourtant à l'entrée de la ville, des soldats dans un véhicule blindé, d'autres postés derrière des sacs de sable, d'autres la mitrailette aux mains qui surveillent mais certainement pas nous les "tourix" qui s'en viennent faire quelques achats et boire un ou deux margaritas en dégustant des tacos, des enchiladas et autres mets typiquement mexicains.
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C'est la première fois que nous nous rendons au Mexique et je sais que les villes frontalières telles Nuevo Progresso, Matamoros, Ciudad Juarez, Nogales, Tijuana et les autres ne représentent qu'une partie de la réalité mexicaine et que plus nous descendons vers le sud plus l'atmosphère est sain, c'était quand même triste de voir les conditions de vie de certaines personnes aujourd'hui; cependant, il ne faut pas oublier que nous les voyions avec nos yeux de nord-américains, habitués au confort et à une certaine aisance. Eux, comment se voient-ils et comment nous perçoivent-ils?
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