Vendredi matin, nous quittions le Grand Canyon dans l’intention de nous rendre à Sedona pour 2 nuits. En cours de route, des flocons se mettent à tomber et lorsque nous sommes arrivés à Flagstaff, les charrues épandaient du sel et dégageaient l’autoroute 40. Nous avons donc décidé d’un commun accord de se rendre immédiatement à Santa Fe, Nm.
Santa Fe, plus vieille capitale d’un état américain, ville d’art, d’architecture et d’histoire. Ce qui nous frappe en arrivant vers le petit centre-ville c’est la hauteur des édifices. En fait, il n’y a aucun édifice qui dépasse 3 étages et le style adobe est prédominant. A l’origine, les amérindiens construisaient leurs demeures (les pueblos) avec un mélange de sable, d’argile, d’eau et des matières organiques comme des morceaux de bois ou de la paille.
Suite à la suggestion d’un gentille dame au bureau d’information touristique, nous nous dirigeons vers le Guadalupe Cafe pour déguster un bon repas mexicain. Un vrai délice dans chacune de nos assiettes, deux plats, beaux à voir, délicieux et notre portefeuille ne fut pas dégarni à la sortie. Nous étions prêts à découvrir Santa Fe.
Sur la photo précédente, la mission San Miguel, la plus vieille église des États-Unis et plus bas le plus vieil édifice. On voit bien cette forme de construction dont je parlais tantôt.
Un des beaux édifices faux-adobe, l’hôtel La Fonda.
La Plaza, c’est l’épicentre de Santa Fe et ce modeste carré en plein centre-ville a joué depuis 4 siècles et continue d’être un élément important sur les plans culturel, politique et social. Autour de de ce parc, les colonisateurs espagnols y érigèrent des maisons et des baraques pour les militaires. Aujourd’hui, on retrouve des commerces sur trois des 4 côtés du parc. Cependant sur la face nord, des amérindiens des pueblos avoisinants viennent vendre leurs objets d’art comme le faisaient leurs parents, grands-parents et arrière grands-parents.
Nous terminons notre visite avec la cathédrale Saint-François-d’Assise. Cette église construite entre 1869 et 1886 tranche avec l’architecture prédominante. C’est Monseigneur Jean-Baptiste Lamy qui supervisa les travaux et il s’inspira des églises style renaissance pour ériger la sienne. Une statue de Katerina Tekakwhita, amérindienne Mohawk-Algonquienne et première sainte amérindienne ayant vécu au 17e siècle, orne le parvis de la cathédrale.
Demain, 11 avril, nous entreprenons notre retour vers le Québec avec un arrêt chez notre fils Mathieu qui demeure avec sa charmante conjointe et future épouse Julie (mariage-27 août) à Waterdown, Ontario.
Je tiens à remercier tous les lecteurs de ce blog qui depuis le 10 janvier nous suivent sur les routes de l’Ouest américain et qui laissent des commentaires sur ma page Facebook ou ailleurs. Nous n’avons rien planifié encore pour l’hiver prochain mais quelle que soit notre prochaine destination, le blog Escargots en liberté fera partie de mes activités régulières. Merci encore et à l’an prochain.