lundi 31 mars 2008

31 mars- South Padre Island

Hola amigos de Quebec,

On se parle aujourd'hui de South Padre Island où nous sommes installés au Isla Blanca County Park à l'extrémité sud de l'île. Ce parc donne directement sur le Golfe du Mexique, seul avantage à mon avis de ce camping (vous voyez ici, je ne parle pas d'un Rv Resort). 600 places, quelques douches et toilettes qui laissent franchement à désirer, si vous êtes installés dans un Vr avec toutes les commodités çà peut aller mais comme nous utilisons les douches de l'endroit, nous ne resterons pas trop longtemps dans les parages. Juste à côté, un KOA , il a d'ailleurs remporté le prix du président en 2007 mais à 45$/nuit nous préférons remonter un peu plus au nord sur Mustang Island près de Corpus Christi.
.

Parlons un peu de SPI (et non pas de SPM); on accède à l'île par un pont de 4,16 km, le plus long du Texas. Au sud de l'île, hôtels, restaurants, commerces qui attirent des milliers d'étudiants universitaires américains pendant tout le mois de mars à cause de leur spring break (il doit y avoir des méchants parties); plus on remonte vers le nord, on trouve alors des rues résidentielles mais comme nous sommes sur une bande étroite de sable, la ville est peu étendue de l'est à l'ouest. Après quelques kilomètres, les dunes apparaissent, on aperçoit la Laguna Madre d'un côté et le Golfe de l'autre; la route s'arrête un peu plus loin et seuls les dunes buggies peuvent se permettre de franchir les dunes. L'île s'étire sur 175 kilomètres jusqu'à Corpus Christi mais on ne peut rouler de sud au nord sur l'île.

samedi 29 mars 2008

29 mars- La fin d'une époque (Harlingen downtown)

Lors d’un arrêt dans un centre d’information touristique du Texas, j’avais pris un petit fascicule intitulé « Harlingen Heritage Trail » où l’on propose une randonnée dans le centre-ville d’Harlingen afin d’y voir les principaux édifices qui y ont marqué son histoire.

Comme beaucoup de petites villes américaines, le centre-ville d’Harlingen a sans doute connu des heures de gloire plus importantes dans le passé qu’aujourd’hui. Malheureusement, les Walmart, les Home Depot, les Lowes et tous les « outlets » et centres commerciaux que l’on retrouvent à la périphérie des villes ont fini d’achever ces centre-villes où la vie était grouillante d’activités, il n’y a pas si longtemps.

La ville fut fondée en 1902 par un nommé Hill qui acheta des terres, y creusa des canaux afin de les irriguer puis incita les fermiers du Midwest à venir s’installer dans la Rio Grande Valley. Le chemin de fer fit son apparition, la ville connut un premier boom économique puis un second avec la venue d’une base militaire en 1941 mais à partir de 1962, c’est le début de la fin avec la fermeture de cette même base militaire. Vers la fin des années 70, les « baby boomers » commencent à venir s’installer pour y passer leurs hivers, loin du froid et de la neige et c’est alors que naissent les premiers Rv Parks au Texas.

Pendant le tour, on circule sur les principales rues du centre-ville, on nous fait observer certains bâtiments (pharmacies, banques, cinémas, hôtels, églises, divers commerces) mais la plupart sont dans un état plutôt lamentable ou ont été transformés afin de servir à d’autres fonctions. On nous montre qu’un seul parc dédié à la mémoire d’un soldat tombé au combat au Vietnam et il n’y a que très peu d’espaces verts. On retrouve également plusieurs murales qui retracent l'histoire de la ville; ces "oeuvres d'art" ont été peintes depuis une quinzaine d'années.

Un coin de la ville porte le nom de « Silk Stocking Row »faisant référence aux riches dames de la ville qui habitaient ce quartier mais là encore, je n’ai vu que quelques maisons qui avaient su garder leur cachet d’antan.

J’ai quand même apprécié cette randonnée que j’ai fait en vélo (une vingtaine de kilomètres au total) à partir du Sunshine Rv Resort ; çà nous permet d’imaginer un peu comment les Texans d’Harlingen vivaient leur centre-ville, il y a une génération ou deux et cela nous permet également de comprendre, l’opposition de certains citadins qui voient l’arrivée des grandes surfaces dans leur région immédiate comme une menace à l’héritage culturel de leur milieu urbain.

vendredi 28 mars 2008

28 mars- Une journée outre-frontière



Pour se rendre à Nuevo Progreso, Mexico, on laisse le véhicule dans un stationnement tout près de la frontière et on traverse le Rio Grande à pied en utilisant un pont; au centre, une plaque, nous avisant que nous sommes maintenant au Mexique et en contre-bas sur la rive mexicaine quelques enfants et des adultes qui nous demandent l'aumône (çà promet).


.On a déjà sorti nos passeports afin de les montrer au douanier mexicain mais ici, çà ressemble à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie c'est-à-dire qu'on passe sans nous poser de question car il n'y a pas un douanier qui s'est intéressé à nous ni d'ailleurs aux autres visiteurs qui arrivent à pied; pourtant à l'entrée de la ville, des soldats dans un véhicule blindé, d'autres postés derrière des sacs de sable, d'autres la mitrailette aux mains qui surveillent mais certainement pas nous les "tourix" qui s'en viennent faire quelques achats et boire un ou deux margaritas en dégustant des tacos, des enchiladas et autres mets typiquement mexicains.

.
Toute l'activité est concentrée majoritairement sur l'artère principale qui traverse la ville du nord au sud. Et l'on peut dire que c'est le fouillis total; dans les magasins et ils se ressemblent tous, on retrouve au même endroit, des médicaments (génériques pour la plupart), du vin et de l'alcool (pas à friction), des bottes de cowboy, des chapeaux, des robes, de la nourriture, des bibelots, des meubles, des bijoux, etc, etc. À côté de ces magasins généraux, des bureaux de dentistes, d'optométristes, de dermatologistes que l'on retrouve à toutes les 2 portes. Maintenant sur le trottoir, les spécialistes c'est-à-dire des vendeurs qui se concentrent sur un ou deux produits tels des cd ou dvd, des fleurs séchées, des ceintures, etc. En plus, il y a les vendeurs itinérants (souvent des enfants ou des jeunes femmes avec des bébés), ils n'ont pas de stand mais ils marchent avec leurs produits dans leurs mains ou dans une boîte et ils vous offrent colliers, crucifix, bracelets, bonbons, fleurs, etc. Enfin les plus démunis, ceux et celles qui n'ont rien à vendre et qui demandent la charité.



Comment refuser l'achat d'un petit bracelet à cette enfant qui a même accepté de poser pour les Escargots en liberté.




.
C'est la première fois que nous nous rendons au Mexique et je sais que les villes frontalières telles Nuevo Progresso, Matamoros, Ciudad Juarez, Nogales, Tijuana et les autres ne représentent qu'une partie de la réalité mexicaine et que plus nous descendons vers le sud plus l'atmosphère est sain, c'était quand même triste de voir les conditions de vie de certaines personnes aujourd'hui; cependant, il ne faut pas oublier que nous les voyions avec nos yeux de nord-américains, habitués au confort et à une certaine aisance. Eux, comment se voient-ils et comment nous perçoivent-ils?

mercredi 26 mars 2008

25 mars- De San Antonio à Harlingen

Nous quittons San Antonio pour nous diriger vers Zapata en passant par Laredo. Nous suivons donc l'autoroute 35 jusqu'à Laredo pour ensuite bifurquer sur la 83, une route qui longe le Rio Grande; nous sommes à un jet de pierre de la frontière mexicaine. Nous apercevons d'ailleurs de nombreux "Border Patrol cars" mais personne n'oserait arrêter un Safari Condo même avec les vitres teintées. D'ailleurs, je n'ai jamais vu autant de "State Troopers" sur cette route que depuis notre départ; il faut dire que la vitesse permise est de 120 km/hre et comme je le mentionnais, la frontière s'avère une véritable passoire donc on essaie d'être présent mais...
.
Lunch à Zapata dans un restaurant typiquement mexicain. Nous sommes les seuls à parler une autre langue que l'espagnol. Le resto n'a pas une grande mine, la propreté selon Marie laisse à désirer mais la nourriture est excellente et tellement épicée qu'il n'y a pas un microbe qui peut résister. Nous dégustons des ensuelvas au poulet avec guacamole et purée de fèves en plus évidemment avec des tortillas (des vrais) et une salsa on ne peut plus épicée, un vrai délice.
.
C'est ici que nous devons camper pour la soirée. Nous nous dirigeons donc vers le camping situé "on the outskirts of town" supposément sur le bord d'un grand réservoir (lac). En arrivant, on s'est regardé et d'un commun accord, on a décidé de poursuivre notre route vers Harlingen car la seule roulotte sur le site devait appartenir au propriétaire de l'endroit et elle devait avoir 40 ans.
.
Deux heures plus tard, nous voilà à Harlingen, là où de nombreux Canadiens élisent domicile pour l'hiver; on les appelle les Winter Texans. Le RV resort où nous nous trouvons comporte plus de 1 000 sites, le Sunshine Rv Resort, de la chaîne Encore, immense mais très propre avec de nombreux bâtiments où l'on peut pratiquer de nombreuses activités. Les gens s'y installent pour 4-5 ou 6 mois à des prix des plus compétitifs (1350$ pour quatre mois pour l'hiver 2009); il faut cependant aimer ce style de vie; personnellement, nous aimons mieux effectuer des "road trips" à l'exception de notre mois précédant la période des Fêtes où nous séjournons en Floride sur la côte ouest.
.
Demain repos total; pas de topo sur le blogue, pas de route, pas de visiting, pas de shopping. Un peu de vélo, un peu de patin à roues alignées, un peu d'internet, un peu de lecture, un peu de télévision, un peu de planification pour la suite du voyage; en fin de compte, je serai pas mal occupé. Jeudi, on traverse la frontière pour se rendre à Nuevo Progreso, Mexico.

lundi 24 mars 2008

24 mars- Les missions espagnoles

De nouveau un rendez-vous avec l'Histoire avec la visite des quatre missions fondées par les Franciscains au début du 18e siècle le long de la rivière San Antonio.

.
Les autochtones étaient avant l'arrivée des Blancs, chasseurs-cueilleurs donc nomades. Plus d'une centaine de bandes étaient disséminées dans ce vaste territoire que composait le sud-ouest du Texas. Plusieurs dialectes, aucune structure politique reliant les bandes et des guerres larvées entre elles ne firent rien pour améliorer leur sort et l'avenir marqué par deux événements majeurs allaient changer le cours de leur histoire. Avec l'arrivée des tribus belliqueuses Comanches et Apaches venant du nord et les maladies rapportées par certains d'entre eux qui avaient rencontré les Espagnols au sud finirent par avoir raison de leur façon de vivre et, lorsque les Franciscains arrivèrent, les autochtones en place crurent leur misère terminée et mirent leur destin entre les mains des Franciscains.

.
Ils perdirent leur langue, leur culture, leur façon de vivre, leur identité. De chasseurs-cueilleurs, ils devinrent agriculteurs, éleveurs, maçons, charpentiers, tisserands, etc, pratiquèrent la religion catholique, adoptèrent la langue espagnole et en 10 ans, 70% d'entre périrent. Ils aidèrent les Franciscains à construire plusieurs missions dont San José, San Juan, Concepcion et Espada que nous avons visité aujourd'hui.
.
Ces 4 missions sont distantes d'environ 20 kilomètres, nous pouvons les visiter en suivant une piste cyclable (ce que j'ai fait) et elles sont d'une beauté saisissante. Certaines ont été restaurées, d'autres pas et des services religieux y sont encore célébrés dans chacune d'elles. Le style architectural, la décoration des bâtiments que l'on retrouve dans ces missions, nous démontrent bien le patrimoine légué par l'Empire espagnol au Nouveau Monde.















dimanche 23 mars 2008

23 mars- Joyeuses Pâques

Je profite du blogue pour souhaiter à tous de très Joyeuses Pâques et spécialement pour Nina, Wesołych Świąt Wielkanocnych składa.
.
Ce matin en se levant, on a le droit à un refroidissement de la planète; on décide donc d'aller se réchauffer (je sais, je sais, il fait -10C à Bromont) dans les outlets de San Marcos, le plus gros centre d'outlets au Texas. San Marcos est situé entre San Antonio et Austin à environ 45 minutes de San Antonio.
.
On reporte donc à demain, la randonnée de vélo à travers les 4 missions qui longent la rivière San Antonio.

samedi 22 mars 2008

22 mars- San Antonio

Nous voilà rendus à un endroit que nous avions vraiment hâte de visiter. Aujourd'hui, nous commençons avec une agréable ballade au centre-ville de San Antonio en longeant la rivière du même nom sur le fameux "River Walk". Cinq kilomètres de sentiers situés à 5 mètres sous le niveau des rues où l'on entend à peine le bruit de la circulation au-dessus, entourés de plantes tropicales, avec de nombreux cafés, bars, restaurants tex-mex, steakhouses et autres, de petites navettes qui circulent sur la rivière, de jolis ponts qui enjambent l'une ou l'autre des rives, voilà ce qui attend les touristes comme les gens de la place sur la Paseo del Rio.

.
Nous continuons notre découverte de la ville avec un petit arrêt au El Mercado (Market Square), où l'on trouve des échoppes genre marché aux puces avec des produits provenant du Mexique mais aussi de Chine et de Taiwan. Pas la place pour découvrir la dernière mode printannière 2008 mais à voir le monde dans les restaurants où qui attendent à l'extérieur cela semble être un bon endroit pour manger "mexicain".


Nous terminons la journée avec un retour dans l'Histoire. En effet, nous visitons un lieu presque vénéré par les Texans, l'Alamo, cette mission catholique transformée en garnison et qui fut le théâtre d'une sanglante bataille, en 1836, entre l'armée mexicaine du général Santa Anna composée de plusieurs milliers d'hommes et d'une bande de Texans (environ 200) dont faisait partie, entre autres, Davy Crockett (le héros de plusieurs petits Québécois des années 55-60). Tous les assiégés furent tués après une douzaine de jours de bombardement intense et d'une charge finale qui dura plusieurs heures mais cette défaite tourna à l'avantage du peuple texan qui voulut venger la mort de ces valeureux combattants. Quelques mois plus tard et suite à une victoire décisive sur l'armée de Santa Anna, le Texas devenait une république indépendante et elle le restera jusqu'à son adhésion aux États-Unis en 1846.

jeudi 20 mars 2008

20 mars- Dallas

Entre toutes ces autoroutes qui ceinturent la ville et qui même la traversent, nous retrouvons un "downtown" très agréable à marcher. Notre centre d'intérêt se situe à trois endroits en particulier. Il faut absolument se retremper dans l'histoire et visiter le "6th floor museum", le fameux dépôt de livres où Lee Oswald se cacha pour tirer sur J.F. Kennedy.
.
Visite super intéressante que nous effectuons à l'aide d'un audio-guide en français; on se retrouve en 1963, sur Dealey Plaza, à attendre comme tous les autres le "motorcade" qui défilera sous nos yeux dans quelques instants. Puis tout à coup, trois ou quatre coups de feu et c'est la fin. Je m'en rappelle comme si c'était hier, j'étais dans la classe de Gérald Labbé, notre prof. de géo., et le directeur, M. Birtz, utilisa l'intercom pour nous annoncer la nouvelle; c'était comme si je venais de perdre un membre de ma propre famille.
.
Notre deuxième centre d'intérêt, se situe au niveau culinaire. Nous voulons manger une vrai steak du Texas et nous ne serons pas déçus. Nous sommes restés au moins 2 heures chez Hoffbrau à déguster non seulement notre très gros steak mais une entrée typiquement mexicaine, une salade et la fameuse pièce de résistance avec en plus et il ne faut pas l'oublier, une bonne bouteille de vin australien vendu dans ce restaurant à peine plus chère que dans nos SAQ.
.


Notre troisième centre d'intérêt, une sculpture représentant un troupeau de steaks pardon de boeufs (une quarantaine) que trois cowboys acheminent vers l'abattoir.




Et, entre ces endroits, une longue marche dans le West End district et une randonnée dans un petit trolley qui nous permet de voir tous ces immenses gratte-ciels qui font de Dallas une ville agréable à visiter.















19 mars- De Memphis à Dallas

Aujourd'hui près de 800 kilomètres de route entre Memphis et Dallas. Il tombe des clous à notre départ et il vente à décorner les boeufs "de l'ouest". Heureusement vers midi , la pluie cesse et nous retrouvons graduellement le soleil.
.
J'ai pensé vous faire un petit montage genre 1ere étape entre notre départ le 10 mars et jusqu'à notre arrivée à Dallas.
.
Vous pouvez le visionner à l'adresse suivante:

mardi 18 mars 2008

18 mars- Memphis et Graceland


Quelle belle façon de visiter le centre-ville de Memphis en trolley qui circule sur Riverfront drive et sur Main. On descend sur Union afin d’aller voir un phénomène qui dure depuis 50 ans; dans un des plus beaux hôtels de la région, The Peabody, à tous les jours, à 11hres, une dizaine de canards descendent l’ascenseur et défilent sur le tapis rouge jusqu’à une très belle fontaine au centre du hall d’entrée. Ils y demeurent jusqu’à 17hres puis remontent dans l’ascenseur pour passer la nuit dans leur « chambre ».


On en profite également pour marcher sur Beale street et sur la Main street, endroits où l’ontrouve les nombreux clubs de jazz, de blues et de rock. Également sur place, le plus vieux magasin général du sud-ouest américain, A. Schwab Dry Goods Store ouvert en 1876 et toujours géré par la famille Schwab.




En après-midi, direction Graceland, un incontournable lorsque nous visitons Memphis. Le domaine se situe sur Elvis Presley Blvd, un genre de boul. Taschereau, en plus laid, mais en 1957, le quartier était différent et il reflétait la richesse de Memphis.
La visite s’effectue à l’aide d’un audio-guide (en français) qui nous fournit plusieurs anecdotes ; l’on peut visiter le rez-de-chaussée de la maison, les 2 avions, la collection d’autos, une collection de costumes de scène ; évidemment, l’on trouve plusieurs boutiques qui vendent de tout à l’effigie du King.
Que l’on soit un fan inconditionnel d’Elvis ou un simple amateur, on ne peut séjourner à Memphis sans passer par Graceland.

17 mars-Tupeloland


Nous sommes à seulement 160 km de Memphis et de Graceland mais nous sommes en même temps à des années-lumières de la vie riche et célèbre du King. C’est ici à Tupelo, Mississippi qu’est né Elvis, le 8 janvier 1935, au beau milieu de la Grande Dépression; son père, Vernon, avait emprunté 180$ pour acheter des matériaux afin de construire lui-même cette humble demeure. Ils y vécurent seulement 3 ans car Vernon ne pouvant remettre le prêt, la famille perdit la maison et ils durent déménager à plusieurs reprises dans Tupelo jusqu’en 1948, le père ayant décidé de quitter cette petite localité pour aller chercher du travail à Memphis.
.
Sur le site en plus de visiter la maison originale, l’on peut apprendre beaucoup d’anecdotes sur la jeunesse d’Elvis à Tupelo grâce à un petit musée qui contient beaucoup d’éléments appartenant à Mme Janelle McComb, une amie personnelle d’Elvis qu’il traitait d’ailleurs comme sa deuxième mère.
.
Suite à cette visite, nous nous dirigeons vers Tunica, Mississippi à environ 30 minutes de
Memphis, l’endroit où l’on trouve le plus de casinos entre Atlantic City et Las Vegas. Nous ne jouons jamais dans les casinos (pardon, j’ai mis 1$ dans les « slots machines » ) mais nous profitons d’un bon souper dans un des restos du Casino Resort et nous couchons dans un RV resort appartenant au Casino Sam’s Town. Demain visite de Graceland et du centre-ville de Memphis.

dimanche 16 mars 2008

16 mars- Le Natchez Trace Parkway



Une route de 444 milles qui défile entre Natchez, Mississippi et Nashville, Tennessee, une route sans aucune publicité, sans aucun magasin, poste d'essence, restaurant, résidence publique ou privée où l'on roule à une vitesse maximum de 80 km/hre, une route sans aucune circulation commerciale, une route qui serpente à travers la campagne et les forêts du Tennessee, de l'Alabama et du Mississippi, une route où l'on croise des chevreuils, des renards, des dindes sauvages, du bétail broutant dans des grands pâturages, des routes comme cela, on en trouve pas beaucoup.Nous avons eu la chance de circuler pendant 300 km sur cette voie, de Nashville à Tupelo, Mississippi (lieu de naissance d'Elvis).

.
Cette route, c'est l'histoire des gens qui ont la bougeotte. Les Natchez, Chickasaw et Choctaw qui couraient le gibier, les Français, les Anglais et les Espagnols qui exploraient ces grands territoires, les fermiers de la vallée de l'Ohio qui descendaient vendre leurs produits à Natchez ou à la Nlle Orléans et qui remontaient chez eux à pied après avoir vendu leurs péniches pour le bois.

Ce simple traçé est devenu à partir de la fin des années 30, le Natchez Trace Parkway, un "must" pour les avides des "roads trips".

15 mars- Une soirée au Grand Ole Opry



Notre dernière journée à Nashville ne pouvait se terminer sans avoir assisté à un spectacle présenté au Grand Ole Opry. Cette salle mythique du country origine d' une émission de radio diffusée à partir de 1925 à travers les États-Unis et qui n'a cessé de prendre de l'ampleur en présentant les plus grands artistes du country, du blue grass et du rockabilly. Un certain Elvis Presley y présente quelques chansons en 1954.

L'émission de radio sur WSM 650 Nashville est toujours en ondes, ce qui en fait la plus vieille transmission radiophonique en Amérique du Nord. On peut également voir cette émission au Québec sur CMT pour les abonnés du câble ou de la télé satellite.

Durant cette soirée qui a commencé à 18h30 pour se terminer à 21h00, nous avons pu voir une quinzaine d'artistes dont les plus connus, Carrie Underwood, Randy Travis, Vince Gill, Little Big Town, Lady Antebellum. Nous avons également pu entendre des légendes du western comme Jimmy Dickens, Jean Sheppard et Jim Ed Brown. Nous ne sommes pas des fanatiques ou des connaisseurs en la matière mais on sentait que la salle était vendue à ce type de musique et on ne peut faire autrement que d'embarquer et de lancer de temps en temps des HiHa et des YaHoo.

vendredi 14 mars 2008

14 mars- Un hôtel tout à fait incroyable

En regardant la météo hier sur le net, je savais que la pluie était au rendez-vous pour ce vendredi. Nous décidons donc d'aller voir deux choses à l'intérieur i.e. le Gaylord Opryland Resort and Convention Center et les Galeries Opry Mills situés l'un à côté de l'autre et évidemment proche du Grand Ole Opry.



.
Nous avons vu Marie et moi plusieurs beaux hôtels dans nos différents voyages mais là, nous avons été renversés par ce Gaylord Opryland. Il peut tomber des clous à l'extérieur, mais lorsque vous pénétrez dans ce complexe hôtelier c'est tout à fait renversant, inimaginable, d'une beauté à vous laissez bouche bée.


On retrouve à l'intérieur, trois immenses atriums, les Jardins du Conservatoire, les Cascades et le Delta qui forment un total de 9 acres de jardins intérieurs manicurés comme un vrai jardin botanique. Près de 3,000 chambres, des dizaines de salles de rencontres, de bals, de restaurants, de boutiques, tout à fait époustouflant, nous avons passé une demi-journée à circuler d'un atrium à l'autre, à admirer cette flore très variée. On y retrouve même une rivière où l'on peut circuler en bateau. À ne pas manquer si vous venez à Nashville.
Le site internet: http://www.gaylordhotels.com/