Il ne reste plus beaucoup de région désertique et d’histoire liée au territoire près de Phoenix (5e plus grande ville des E.U. qui s’étend sur plus de 500 km carrés) mais à une heure de route se trouve l’Apache Trail que nous avons emprunté aujourd’hui confortablement installé dans le camion de Maurice car nous avions une bonne trotte à faire sur des routes sinueuses, gravelées qui serpentaient le long de la face nord des Superstition Mountains et qui nous offraient une des plus belles randonnées en auto (camion) dans une région désertique du centre de l’Arizona.
Au court du trajet, nous traverserons un village fantôme (un peu trop touristique), trois lacs réservoirs, des saguaros et des plantes désertiques, un site archéologique (ruines amérindiennes), un barrage, des pistes de randonnée pédestre, des campings faisant partie du Tonto National Forest et des vues à couper le souffle sur une route qui quelques fois ressemblait à une piste pour caravanes de mulets (heureusement que nous roulions avec le F150 de Maurice).
Le premier réservoir, Canyon Lake, situé profondément au bas d’un canyon entouré de falaises et de formations rocheuses d’un beau rouge approvisionne en eau la ville de Phoenix. Cette dernière n’aurait jamais pu progresser comme elle l’est aujourd’hui, sans l’apport de ce réservoir.
Après avoir traversé, à quelques kilomètres de Canyon Lake, Tortilla Flats, un ancien poste de diligences,
nous délaissons la route pavée et commençons à gravir les Superstition Mountains à travers une route qui souvent ne laisse place qu’à un seul véhicule (des automobilistes très courtois qui ne veulent pas se retrouver à 300 mètres et plus en bas de la route).
Un peu avant de reprendre la route pavée, nous arrivons au Roosevelt Dam, un barrage construit en 1911 et qui génère 36 megawatts d’énergie électrique (LG 2 , 5616 MW). De l’autre côté du barrage, la région inondée forme le Roosevelt Lake.
Le Tonto National Monument nous permet de visiter des ruines d’une civilisation amérindienne, les Salados, qui vécue entre 1300 et 1450 dans des villages construits à même les falaises. Sur le site visité, on retrouvait originalement 16 maisons (une pièce par famille) en plus de quelques pièces qui servaient d’entrepôts (pour le maïs); 70 personnes vivaient sur le site.
Un très beau tour d’auto comme disait mon père de plus de 250 km qui nous a permis de voir des paysages époustouflants et de retourner dans le temps afin de rencontrer une civilisation disparue, les Salados.