mardi 7 avril 2009

4 avril- Fort Clinch- dernier blogue hiver 2009

C’est en 1842 que le gouvernement américain acheta une portion de terre située à la pointe septentrionale d’Amelia Island à la frontière entre la Georgie et la Floride. Une installation militaire devait être construite sur les lieux afin de sécuriser l’entrée de la rivière St Mary ainsi que de protéger les installations portuaires de Fernandina, un port important dans l’envoi de marchandises autant vers les villes côtières de l’Atlantique que vers les villes situées à l’intérieur du continent.

La construction commença en 1847 et le fort fut nommé en l’honneur du général Duncan Clinch, un héros de la Deuxième Guerre Séminole. La construction fut lente à démarrer et à la veille de la Guerre Civile américaine seulement deux bâtiments étaient construits et un tiers des fortifications étaient complétées. Le poste de garde, les ramparts et la prison étaient terminés; par contre les entrepôts et les cuisines étaient encore au stade de la construction. Pas un seul canon pointait vers l’Atlantique ou la rivière St Mary.

Au début de la Guerre Civile américaine en 1861, aucune garnison fédérale (armée du nord) n’assurait la sécurité du fort; c’est ainsi que l’armée sudiste s’installa sans rencontrer aucune résistance. Ils installèrent des canons sur les fortifications, à la ville de Fernandina et à des endroits stratégiques le long des îles d’Amelia et de Cumberland mais ne complétèrent pas la construction du fort. En 1862, l’armée de l’Union s’établit le long des côtes de la Caroline du Nord et de la Georgie ce qui décida le général sudiste Robert E. Lee d’abandonner le fort Clinch aux troupes nordistes sans offrir de résistance.

De 1867 à 1898, le fort ne fut occupé que par des civils qui assuraient une certaine présence sans pour autant améliorer les infrastructures de l’endroit. Au début de 1898, l’Espagne bombarda et coula un navire américain dans le port de La Havane à Cuba ce qui déclencha un guerre entre les deux nations. Fort Clinch fut de nouveau réactivé mais lorsque les soldats arrivèrent sur les lieux, ils s’aperçurent que les installations étaient en piteux état. On répara les dommages mais toutes les troupes furent retirées du fort à la fin de 1898.

Enfin, pour une dernière fois le fort fut utilisé durant la Deuxième Guerre mondiale lors d’une opération conjointe entre l’Armée, la Marine et la Garde côtière. On assurait la surveillance et on avait établi un système de communication entre le fort et diverses îles le long des côtes de la Georgie et de la Floride. On surveillait également les plages afin de capturer d’éventuels espions et saboteurs. Fort Clinch est listé dans le registre national des monuments historiques américains.

Voici un diaporama montrant l’intérieur du fort lors d’une journée de reconstitution qui ont lieu une fois par mois; cliquez sur le lien suivant:

http://www.slide.com/r/iPWShvtfwj8kyOh6-VgcwDxDLjCg1X3O?previous_view=mscd_embedded_url&view=original

Avec ce texte, nous terminons l'écriture de ce blogue pour l'hiver 2009. On se reverra bientôt. Merci également aux lecteurs et à ceux qui nous ont laissé de petits commentaires.

samedi 4 avril 2009

3 avril- Fort Clinch State Park

Situé à l’extrémité nord d’Amelia Island et bordés par les rivières Amelia, St Mary et l’océan Atlantique se dresse le Fort Clinch State Park. Ce parc d’une superficie de 1,427 acres est une attraction touristique majeure pour l’île car 160,000 visiteurs se rendent annuellement à l’intérieur de ses frontières.

En plus du fort qui est très bien conservé, on retrouve de très belles plages ainsi que de nombreux sentiers pédestres et une route d’accès tout à fait exceptionnelle d’une longueur de 5 kilomètres partagée par les automobiles et les cyclistes. Un très long quai s’avance dans l’océan et il est utilisé autant par les pêcheurs que les randonneurs qui veulent avoir une belle vue sur les côtes du parc.

Deux campings peuvent accommoder 62 véhicules récréatifs; l’un est situé directement sur le bord de l’Atlantique avec 21 sites et l’autre est situé sur les bords de la rivière St Mary avec 41 sites. Il faut mentionner que le « River campground » est enfoui sous la végétation donc ceux qui préfèrent plus le soleil que l’ombre devraient choisir le « Atlantic Beach campground ». Cependant comme la plupart des State Parks de la Floride, il faut réserver 11 mois à l’avance si l’on veut avoir une chance d’obtenir une place.

Voici donc un petit diaporama qui illustre bien les beautés du Fort Clinch State Park

http://www.slide.com/r/AI1mNESQoz-wwPR_7lQFF71zjW9B-PO1?previous_view=mscd_embedded_url&view=original

mercredi 1 avril 2009

30 mars- Amelia Island

Nous voilà rendus sur Amelia Island, située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Jacksonville. C’est ici que nous terminerons nos vacances floridiennes pour 2009 plus précisément au Fort Clinch State Park.







Cette île barrière (barrier island), la plus septentrionale de la Floride, mesure 22 km de long par 3,2 km à son point le plus large; environ 21,000 personnes habitent l’île dont la moitié réside à Fernandina Beach, la seule ville de l’île. Lors de notre visite de Fernandina Beach, Marie et moi avons eu tous les deux la même réflexion en se disant que cette ville ressemblait énormément à Key West mais en plus petit.

La température moyenne annuelle est de 20 degrés C, les mois les plus chauds étant juillet et août avec des moyennes de 30 degrés C et janvier le mois le plus froid avec une moyenne de 16 degrés C. Amelia accueille donc ses touristes principalement l’été car les « snowbirds » préfèrent les endroits plus chauds du sud de la Floride. Par contre, au mois d’avril, c’est un bel endroit pour terminer des vacances avant de remonter vers le nord.

L’île a un passé riche en histoire car c’est le seul endroit aux Etats-Unis où l’on a élevé huit drapeaux différents durant différentes occupations ( France- Espagne- Angleterre- Patriotes d’Amelia Island- Croix verte de Floride- Mexique- Etats-Unis- Armée Confédérée).

De 1875 à 1900, ce fut l’âge d’or du tourisme car les riches familles du nord des Etats-Unis descendaient par bateaux à vapeur jusqu’à Fernandina Beach où ils séjournaient dans deux luxueux hôtels. Les industries du bois et de la phosphate en firent un port très achalandé; cependant au tournant du siècle, les touristes grâce à la construction du chemin de fer descendirent plus au sud. C’est au début du 20e siècle que l’industrie de la crevette prit son essor et durant 30 ans, jusqu’à la Grande Dépression, les usines de cannage de crevettes, crabes et huîtres firent la fortune de l’île. Par la suite dans les années 30, deux usines de pulpe vinrent s’installer et depuis une quinzaine d’années l’industrie touristique a refait surface avec la construction entre autre D’Amelia Island Plantation, un vaste complexe résidentiel haut de gamme.

mercredi 25 mars 2009

24 mars- St Augustine


Aujourd'hui petite balade dans le vieux St Augustine. C'est en 1513 que le roi d'Espagne prend possession de la Floride grâce à son explorateur Ponce de Leon. Un peu plus tard, les Espagnols ayant découvert de l'or et de l'argent au Mexique et au Pérou, devaient ramener ces précieuses cargaisons en utilisant le courant du Gulf Stream. Des établissements devaient donc être construits en Floride afin de protéger les bateaux revenant en Europe. Le roi Philippe II envoit donc Pedro Menendez en Floride en 1565 afin qu'il établisse une colonie. Il est accompagné de 700 soldats car il a reçu comme mission de déloger les Français qui ont construit le fort Caroline à environ 80 kilomètres au nord.


St Augustine devient donc le plus ancien établissement permanent en Amérique du Nord. Même si Menendez détruit le fort Caroline, les habitants de la cité vivent continuellement dans la crainte d'être attaqués soit par les Amérindiens, soit par les pirates ou encore par les Anglais qui ont des visées sur le territoire. La ville et le fort sont brûlés par Francis Drake en 1586 et de nouveau en 1668 par le pirate John Davis.




S'aperçevant que St Augustine est la clé de la défense pour l'ensemble de la Floride, on décide d'y construire le Castillo de San Marcos; on utilise le coquina comme principal matériau que l'on retrouve dans des carrières avoisinantes. Avec le Traité de Paris qui met fin à la Guerre de Sept Ans, l'Espagne cède la Floride à l'Angleterre qui reprend le territoire à la fin de la Révolution américaine en 1783. Finalement en 1821, l'Espagne ayant de la difficulté à attirer des colons dans la région décide de vendre la Floride aux États-Unis.











Après la Guerre civile américaine, Henry M. Flagler, cofondateurde la compagnie Standard Oil (Esso), arrive à St Augustine avec son chemin de fer et y construit un hôtel de luxe pour les familles riches du nord des États-Unis.





À la fin des années 50, on décide de préserver et de restaurer plusieurs bâtiments de l'époque coloniale autant espagnole qu'anglaise. C'est dans ces petites rues et en sentant la brise marine que les visiteurs peuvent s'imaginer au temps de la colonie et aperçevoir au loin une flotte de voiliers ami ou ennemi apportant richesses ou désolation...


P.S. En circulant sur la rue St George, Marie et moi en visitant une galerie d'art sommes tombés en amour avec une lithographie d'un artiste américain Peter O'Neil. Nous garderons cette lithographie jusqu'au moment où un de nos fils deviendra père...

dimanche 22 mars 2009

21 mars- Une course à St Augustine

C’est ma sœur qui va être contente de moi. J’ai participé aujourd’hui à la 17e classique du Lighthouse Run de St Augustine. Cette course de 5km est organisée dans le cadre du festival annuel du phare de St Augustine. Durant toute la journée, une variété de kiosques sont installés autour du phare; certains offrent de la bouffe, d’autres des informations touchant des sujets liés à la mer ou à la région du nord-est de la Floride, d’autres enfin offrant des jeux pour les enfants. On y retrouve également les camions de pompiers, les bateaux-vedettes des Coast Guards en somme des véhicules qui attirent autant les plus jeunes que les adultes qui ont su garder leur cœur et leur intérêt d’enfant.









Mais parlons un peu de la course. Depuis que j’ai recommencé à courir c’est-à-dire depuis notre arrivée en Floride, je courais environ 4 km à chaque séance et ce 3 fois par semaine. Lorsque j’ai su qu’on organisait une course officielle de 5km, l’envie m’a pris d’y participer; la dernière course à laquelle j’ai participé remonte au début des années 90 et j’avais couru dans un 10 km avec un de mes collègues enseignant.




Jogger le long d’une route 3 fois semaine et courir dans une course, ce n’est pas tout à fait pareil; tu te dis que tu iras à ton rythme, que tu ne partiras pas trop vite (les participants partent toujours trop vite), que c’est juste un entraînement comme les autres mais tu te fais prendre par l’atmosphère. Comme je le mentionnais à ma cousine Lucie, ma course s’est divisée en 3 étapes; la première partie, facile et rapide (trop rapide à mon goût mais je me suis fait prendre par le rythme des autres), une deuxième un peu difficile et une troisième rapide et difficile mais un peu euphorique car je savais que je finirais dans un temps respectable.


Pour un p’tit vieux de tout près 60 ans, j’ai parcouru la distance en 31m52s. À 40 ans, j’aurais probablement couru en 30 minutes ou un peu moins donc je fus très satisfait de ma « performance ». Ce n’est pas dit que je ne participerai plus à ce genre de course car au Québec on organise des courses de 5,10,20 km à toutes les fins de semaine mais c’est certain que je me limiterai à du 5km. Alors Marie-France, à notre retour au Québec, on jogge ensemble à Bromont ou à Waterloo. Merci à André pour la prise de photos.

samedi 21 mars 2009

21 mars- Anastasia State Park

Nous voilà de retour sur le blogue. Nous sommes rendus un peu plus au nord de la Floride à St Augustine précisément au Anastasia State Park. Nous sommes installés avec les cousins Lucie et André pour les 11 prochains jours dans ce merveilleux parc où il n'est pas facile de trouver une place (139 sites); il faut réserver 11 mois à l'avance et se mettre très tôt sur l'internet ou sur le téléphone car les places s'envolent en un clin d'oeil. Il faut comprendre que nous sommes placés directement sur le bord de l'océan, tout près d'une ville historique et que ce parc d'état est un des plus demandés dans toute la Floride.

En 1565, l'explorateur espagnol Pedro Menendez fonda St Augustine. Les citoyens traversèrent la rivière Matanza et trouvèrent sur l'île située juste en face un type de calcaire qu'ils appelèrent "coquina"; ce type de roche contient des fragments de corail et de coquillage. Ils utilisèrent cette roche afin de construire le Castillo de San Marcos (que l'on peut d'ailleurs visiter), le plus ancien fort en maçonnerie aux États-Unis. On trouve ces carrières de coquina dans le parc Anastasia.


Ce parc d'état est en opération depuis 1949 et des centaines de milliers de visiteurs se rendent à chaque année afin de profiter des différents emplacements et évidemment de l'océan juste à nos pieds. La plage longe le parc sur une distance de 6 km où l'on peut nager, pêcher, marcher ou courir car cette plage est très large et le sable est très dur (d'ailleurs à certains endroits les véhicules automobiles sont permis).
À l'intérieur du parc, on retrouve Salt Run, un étang d'eau salé, endroit merveilleux pour pêcher, faire de la planche à voile ou de kayak. Les amateurs d'observation d'oiseaux sont servis à souhait car on y rencontre une grande variété d'oiseaux.







Les îles barrières (barrier islands) de la Floride protègent la côte des orages, des ouragans et des marées fortes. Le vent et la mer changent constamment l'aspect de l'île Anastasia. On trouve également plusieurs espèces animales en danger dont les tortues de mer, la souris de l'île d'Anastasia que l'on trouve seulement sur l'île. Les sites de camping sont installés dans une ancienne forêt de chêne.

lundi 16 mars 2009

16 mars- Journée de pêche


Ce matin, on se donne rendez-vous près du phare de Jupiter Inlet car nous avons décidé de lancer nos cannes à pêche dans la Indian River qui fait partie de l'Intracoastal Waterway. Lors d'une randonnée de vélo, j'avais découvert ce petit endroit merveilleux à l'ombre du pont qui sépare Tequista de Jupiter.





J'avais également fait la rencontre à cet endroit d'un très gentil octogénaire (il a 81 ans et on lui en donnerait 70), Ron de son prénom, qui habite le Connecticut durant la saison estivale et qui vient passer le restant de l'année ici à Jupiter. Il s'avère être un mordu de la pêche et il m'a raconté un tas d'anecdotes si bien que j'en ai parlé à André et nous voilà ce matin à côté de Ron qui prête une canne à André, qui veut nous aider à mettre nos appâts, qui veut nous raconter des histoires de sa vie de militaire dans les années 50, qui se montre également très gentil avec nos épouses.

De toute la journée, pas une seule prise pourtant tous nos appâts (des crevettes) ont été bouffés mais je ne pense pas que ce sont par des poissons mais plutôt par des crabes. La journée est quand même magnifique, André nous avait préparé de très bons sandwichs aux oeufs et j'avais acheté un dessert qui fait absolument fureur avec tout le monde, la fameuse Key Lime Pie, une spécialité de Key West, la très jolie ville qui se trouve à l'extrémité des Keys de la Floride et en plus nous avions devant nous des voiliers et des bateaux qui se dirigeaient soit vers l'océan où qui en revenaient au plus grand plaisir d'André qui est un fanatique des embarcations nautiques.

vendredi 13 mars 2009

13 mars- Journée sportive


Ce matin, randonnée vélo sur un peu plus de trente kilomètres à l'extérieur du State Park. Je découvre les petites rues de Tequista (la banlieue genre comme de Jupiter), le phare de Jupiter Island où je m'entretiens pendant un long moment avec un monsieur de 80 ans qui pêchait dans l'intracostal et qui m'a donné pleins de trucs. J'ai même vu à quelques mètres du rivage, 5 lamantins (manatees) qui se dirigeaient lentement vers l'océan (ils sont même remontés à la surface pour prendre un peu l'air mais malheureusement je n'avais pas ma caméra). Je vais certainement y retourner avec mes agrès de pêche.

Durant l'après-midi, petite séance de jogging de 30 minutes le long de la A1A, qui longe l'océan à Jupiter. On court au bruit des vagues, un petit vent de dos ou de face qui nous rafraîchit quelque peu et à chaque entrée qui mène à la plage, une fontaine pour s'abreuver et un douche pour se rafraîchir; comme dirait l'autre"ils l'ont les Amaricains" .

9 mars- Jupiter Inlet

Lundi, jour de lavage, Marie me donne congé et j'en profite pour faire une petite balade en vélo sur l'île de Céline Dion et de Tiger Woods, Jupiter Inlet. J'aborde l'île dans sa partie nord car on retrouve également une entrée dans sa partie sud.



On voit rarement les maisons car elles sont pour la plupart cachées par des îlots de verdure tout à fait remarquables; les petits latinos s'en donnent à coeur joie afin de rendre les terrains les plus beaux possible.



Ce qui est surprenant, on peut en tant que prolétaire, avoir accès à trois plages publiques sur cette île c'est-à-dire Coral Reef Park (déjà mentionné dans un blogue précedent), Jupiter Inlet Public Beach et Hobe Sound Preserve (droit d'accès à 5$).






La route qui longe du nord au sud l'île est tout à fait excellente pour une belle randonnée en vélo; la limite de vitesse est 40/50 Km/hre et les automobilistes sont très courtois pour les cyclistes; évidemment on ne veut pas d'accident sur notre belle île.
On retrouve également un golf (très privé) où l'on peut voir des caddies (afro-américains pour la plupart) dans leur combinaisons blanches et vertes qui tiennent un ou deux sacs et qui distribuent les conseils sur les bâtons à utiliser tout au long de la ronde pendant que les joueurs roulent dans leur petit cart électrique (on est loin du Parcours du Vieux Village de Bromont).

vendredi 6 mars 2009

5/6 mars- Stuart et Juno Beach Park

Comme nous devions sortir du Jonathan Dickinson State Park pour une nuit (obligatoire après un séjour de 14 jours), nous avons couché au Supercenter Walmart à Stuart, située à quelques kilomètres au nord du State Park.





Comme nous ne connaissions pas vraiment cette petite ville à part que de l'avoir traversée à quelques reprises pour se rendre chez nos cousins, nous avons décidé d'aller faire une petit pique-nique à l'ombre d'un magnifique pont qui enjambe l'Indian River entre Stuart et Port St Lucie. Fromage, tomates, biscottes et évidemment une bonne bouteille de rouge constitua notre repas pris dans le Safari Condo avec une vue magnifique sur la rivière et une des marinas de la cité.

Après le dîner, nous avons déambulé sur une très belle promenade qui longeait la rivière et qui se dirigeait vers le petit centre-ville de Stuart. Après la visite d'un musée/magasin général qui relatait l'histoire de Stuart (la capitale mondiale dit-on de la pêche à l'espadon), nous nous sommes aventurés sur deux petites rues commerçantes qui ont été revitalisées et qui comprenaient toute une variété de boutiques d'art, de vêtements, de restaurants (nous en avons profité pour déguster une bonne crème glacée genre Bilboquet).










C'est agréable de voir l'initiative prise par des dirigeants municipaux afin de revitaliser leur centre-ville même si la ville est petite car c'est évident qu'avec la venue des grandes surfaces commerciales, on a sonné le glas pour la plupart des commerces qui se trouvaient sur la "Main Street" de plusieurs villes et villages.

À la fin de la journée, retour au Jonathan Dickinson pour un autre séjour de 14 jours. On monte la tente-cuisine en peu de temps et la soucoupe StarChoice en 3 minutes (on commence à être habitué).

Aujourd'hui après mon petit jogging matinal et une bonne douche,
nous décisons d'aller voir une nouvelle plage que l'un de nos voisins nous a suggéré, le Juno Beach Park. Belle plage, plus profonde que celles que nous avons explorées jusqu'à présent, très longue mais avec beaucoup de monde même si nous sommes un vendredi; il faut dire que la température est plus chaude que les derniers jours.

mercredi 4 mars 2009

3 mars- Visite sur la côte Ouest


Debout à 5h30 ce matin car nous rencontrons, Lucie et André à Port St Lucie pour se rendre sur la côte Ouest à Venice afin de rendre visite à nos bons amis Gisèle et Georges Fiola qui sont installés dans cette belle petite ville jusqu'au mois d'avril.





On traverse la Floride de l'Est vers l'Ouest en empruntant principalement la route 70 qui se situe au nord du lac Okeechobee. De chaque côté de la route, on aperçoit principalement de gros ranchs où l'on retrouve de gros élevages de boeuf de boucherie et des vergers d'oranges et de pamplemousses. C'est la Floride profonde, le "cul du bled" comme disait une de mes connaissances; on est très loin de Naples, de Palm Beach ou de South Beach à Miami. Les travailleurs qui oeuvrent dans ces grosses fermes sont pour la plupart des Latinos qui demeurent dans des maisons que l'on pourrait qualifier de "rustiques" et l'on voit beaucoup de véhicules qui ne seraient probablement pas tolérés sur nos routes québécoises.

On arrive vers 11h15 à Venice et c'est avec plaisir que l'on retrouve nos amis que l'on a pas vus depuis fin octobre. On visite une belle maison mobile qui pourrait peut-être intéresser nos cousins pour l'an prochain mais le propriétaire est un peu trop exigeant dans ses demandes de prix. Après un bon petit apéritif et un repas au restaurant on passe l'après-midi à visiter des endroits intéressants dont la plage North Jetty, une des plages de Nokomis où l'on peut taquiner le poisson en plus de se baigner dans le Golfe du Mexique, quelques Rv Resorts dont le Country Club Estates qui pourrait être notre havre de paix et notre refuge pour l'hiver prochain. Ce dernier est un complexe de maisons mobiles avec une petite section pour les véhicules motorisés.

Nous quittons en fin d'après-midi car nous avons quand même 3hres de route à faire afin de revenir du côté Atlantique mais tous les quatre avons eu la même réflexion en quittant nos amis c'est-à-dire qu'on se sentait comme chez nous de ce côté de la Floride. Une très belle journée, beaucoup de kilomètres mais tous très contents de notre visite à Venice, Floride.