mercredi 25 mars 2009

24 mars- St Augustine


Aujourd'hui petite balade dans le vieux St Augustine. C'est en 1513 que le roi d'Espagne prend possession de la Floride grâce à son explorateur Ponce de Leon. Un peu plus tard, les Espagnols ayant découvert de l'or et de l'argent au Mexique et au Pérou, devaient ramener ces précieuses cargaisons en utilisant le courant du Gulf Stream. Des établissements devaient donc être construits en Floride afin de protéger les bateaux revenant en Europe. Le roi Philippe II envoit donc Pedro Menendez en Floride en 1565 afin qu'il établisse une colonie. Il est accompagné de 700 soldats car il a reçu comme mission de déloger les Français qui ont construit le fort Caroline à environ 80 kilomètres au nord.


St Augustine devient donc le plus ancien établissement permanent en Amérique du Nord. Même si Menendez détruit le fort Caroline, les habitants de la cité vivent continuellement dans la crainte d'être attaqués soit par les Amérindiens, soit par les pirates ou encore par les Anglais qui ont des visées sur le territoire. La ville et le fort sont brûlés par Francis Drake en 1586 et de nouveau en 1668 par le pirate John Davis.




S'aperçevant que St Augustine est la clé de la défense pour l'ensemble de la Floride, on décide d'y construire le Castillo de San Marcos; on utilise le coquina comme principal matériau que l'on retrouve dans des carrières avoisinantes. Avec le Traité de Paris qui met fin à la Guerre de Sept Ans, l'Espagne cède la Floride à l'Angleterre qui reprend le territoire à la fin de la Révolution américaine en 1783. Finalement en 1821, l'Espagne ayant de la difficulté à attirer des colons dans la région décide de vendre la Floride aux États-Unis.











Après la Guerre civile américaine, Henry M. Flagler, cofondateurde la compagnie Standard Oil (Esso), arrive à St Augustine avec son chemin de fer et y construit un hôtel de luxe pour les familles riches du nord des États-Unis.





À la fin des années 50, on décide de préserver et de restaurer plusieurs bâtiments de l'époque coloniale autant espagnole qu'anglaise. C'est dans ces petites rues et en sentant la brise marine que les visiteurs peuvent s'imaginer au temps de la colonie et aperçevoir au loin une flotte de voiliers ami ou ennemi apportant richesses ou désolation...


P.S. En circulant sur la rue St George, Marie et moi en visitant une galerie d'art sommes tombés en amour avec une lithographie d'un artiste américain Peter O'Neil. Nous garderons cette lithographie jusqu'au moment où un de nos fils deviendra père...

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