mardi 15 avril 2008

15 avril- Destin, Florida- dernier blogue hiver 2008


Nous sommes à la dernière étape de notre voyage du printemps 2008. Nous campons au Henderson State Park, le joyau des State Parks de la Floride d’une superficie de 208 acres en bordure du Golfe du Mexique avec une plage de plus de 2km composée de sable blanc de la texture de la farine, quelle Destin(ation)!

Des sites de camping très grands où l’on ne voit pas nos voisins, des bénévoles qui nettoient et raclent le terrain avant notre arrivée, des toilettes et douches impeccables, des sentiers de marche en béton qui nous mènent au trottoir surplombant les dunes puis à la plage, des routes asphaltées pour le vélo ou les patins à roues alignées et tout çà pour 23$ par jour ; tout à fait normal que les 60 sites soient toujours occupés et que l’on puisse réserver jusqu’à 1 an d’avance.

Nous devrions rester ici jusqu’au vendredi 25 avril, puis on remonte vers le nord en suivant les routes 65, 71, 90, 81 et 401 jusqu’à Montréal, puis la 10 jusqu'à Bromont.

Un dernier petit diaporama d’une vingtaine de photos pour vous faire apprécier ce merveilleux coin de pays. http://www.slide.com/r/Blv2vXOO7j8OI1mG4p5SGVMmVBw9xcZG?previous_view=mscd_embedded_url&view=original

De plus, je tiens à remercier tous les gens qui ont lu le blogue, ceux qui y ont laissé des commentaires soient écrits ou verbaux ; pour ma part, ce fut une expérience très enrichissante et je sentais par vos commentaires que vous nous accompagniez à bord du Safari Condo et que nous étions tous des Escargots en liberté.

Merci et à la prochaine,

Jean-Luc et Marie

dimanche 13 avril 2008

13 avril- New Orleans (Prise 2)

Le KOA où nous sommes installés offre un service de voiturier pour nous conduire dans le Vieux Carré; nous profitons donc de ce dernier et en plus pendant le trajet, la conductrice nous relate toutes sortes d'anecdotes très intéressantes sur l'histoire de la ville. Çà, c'est ce que j'appelle du service.
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Dernière journée du 25e Festival du French Quarter et dernière journée pour nous également à la Nouvelle-Orléans ainsi qu'en Louisiane car demain nous filons vers le nord-ouest de la Floride et plus précisément à Destin, au Henderson Beach State Park. Cependant, chaque chose en son temps et profitons de la belle température ( ensoleillé et frais) pour terminer ce que nous avions commencé hier.
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Encore des spécialités culinaires de la Nouvelle-Orléans ce matin avec des petits beignets et un café au lait du fameux restaurant Café du Monde établi au French Market depuis 1862. Puis ce midi, un sandwich qui a pris naissance ici, le Muffelletta, un immense sandwich italien avec différentes variétés de viandes et de fromages agrémenté de cornichons et d'olives noires. Et pourquoi pas un jambalaya, repas cajun composé de riz. de crevettes et de saucisses ( le souper sera très léger).

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Autour de Jackson Square, on regarde le travail des artistes locaux qui exposent leurs oeuvres, les musiciens s'apprêtent à repartir de plus belle dans cette dernière journée du Festival, les milliers de touristes envahissent le French Quarter et on croirait presque que Katrina n'est jamais arrivée; cependant sur le chemin du retour, le conducteur nous montre une section de la ville qui a été touchée: pâtés de maisons rasées, roulottes de fortune abandonnées, des centaines de toilettes chimiques en rangs d'oignons qui attendent je ne sais quoi, d'autres maisons placardées mais aussi et heureusement, des maisons restaurées ou nettoyées. Et dire que cela fait déjà trois ans qu'elle leur a rendu visite! Mais terminons sur une bonne note cette très belle fin de semaine et souhaitons à New Orleans un 50e Festival du French Quarter.


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12 avril- New Orleans (The Big Easy)


On appréhendait un peu la visite de New Orleans car plusieurs personnes nous mettaient en garde de faire bien attention, de ne pas circuler avec le Safari au centre-ville et surtout de ne pas le stationner "downtown" car en revenant au véhicule, il ne resterait que la carcasse, etc, etc. La Nouvelle-Orléans, c'est comme toute les grandes villes., il faut faire attention, rester dans les zones dites touristiques et ne pas s'aventurer dans les petits coins obscurs surtout lorsque la noirceur prend le dessus. À part cela, New Orleans n'est pas plus dangereuse que Montréal, Toronto ou Bromont. Cependant, nous avons décidé de laisser le véhicule au camping et de suivre les conseils des supposés connaisseurs de cette ville.
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New Orleans, c'est principalement le French Quarter, le Vieux Carré qui se laisse découvrir en marchant. Nous y sommes arrivés, en prenant les services en commun c'est-à-dire l'autobus en quittant le Koa (notre camping) et le tramway qui longe une des plus belles rues, St-Charles, jusqu'au début du Quartier français. Des maisons grandioses, deux universités, le parc Audubon se situent de chaque côté de cette artère. Si j'avais su, j'aurais conduit le Safari jusqu'à la rue St-Charles, stationné dans une des petites rues transversales et de là, nous aurions pris le "street car" jusqu'au Vieux Carré.

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En traversant la rue Canal, qui limite le French Quarter à l'ouest, on sait qu'on va s'amuser, qu'on va voir des choses différentes et de plus, nous sommes en plein festival car c'est le 25e Festival du French Quarter donc de la musique à profusion sur des dizaines de scènes, de la nourriture, du liquide et beaucoup, beaucoup de monde dans toutes ces petites rues qui forment le célèbre quadrilatère; une atmosphère de carnaval avec plus de 500 000 visiteurs durant cette fin de semaine.

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L'après-midi se passe à marcher dans les rues que tout le monde connaît même si on a jamais mis les pieds dans la Big Easy: Bourbon, Decatur, Esplanade, Royal, Des Ursulines, Jackson Square, etc. On mange une des meilleures pizzas que j'ai goûtée ainsi qu'une très bonne salade césar aux crevettes et tout cela au son d'une musique zydeco venant d'un band performant sur la scène à quelques pas de nous. Quelques "hurricanes" derrière la cravate ( on peut boire dans les rues de New Orleans) et nous voilà embarqués dans le party.

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On retourne au camping, la tête pleins d'images et de notes de musique ainsi que la bedaine bien remplie et en ayant hâte au lendemain pour continuer de laisser le bon temps rouler.

jeudi 10 avril 2008

10 avril- Plantation Laura


Nous sommes cet après-midi à la Plantation Laura située à Vacherie, Louisiane. Cette plantation de canne à sucre établie sur les rives du Mississippi eut comme premier propriétaire un Français du nom de Guillaume Du parc, militaire qui se battit au côté de George Washington lors de la Guerre d'Indépendance des États-Unis. Comme récompense, il reçut des milliers d'acres de terre qu'il transforma en plantattion de canne à sucre.
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Il ne put jouir longtemps de sa fortune et c'est alors que la plantation commença à être dirigée par des femmes, en commençant par sa propre épouse, puis sa fille et enfin sa petite-fille, Laura. Cette dernière vendit la plantation en 1891 mais Laura vécut jusqu'à l'âge très vénérable de 102 ans et à 70 ans suite à une visite à la plantation ( une famille allemande avait acheté la propriété), décida d'écrire ses mémoires; on retrouva ces mémoires à Paris (plus de 5 000 pages) et à partir de ces mémoires, on restitua la plantation comme elle était à l'origine. Une guide qui s'appelait d'ailleurs Laura, nous fit vivre la vie dans cette plantation, s'étendant sur quatre génération d'amour, de travail, de joie mais aussi de cupidité, de souffrance et de jalousie.
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Nous sommes d'ailleurs installés dans un "camping" situé sur une plantation ayant appartenu au juge Félix Poché, célèbre avocat louisianais qui fit parler de lui durant la Guerre de Sécession et qui fut également un membre du Parti démocrate et un des fondateurs du barreau louisianais. Très bel endroit sur le bord du Mississippi mais malheureusement, on ne peut voir le fleuve car suite à la fameuse inondation de 1927, le Corps des ingénieurs de l'armée américaine y a construit une digue qui nous cache la vue; par contre, on a facilement accès et l'on peut voir les bateaux de transport qui descendent ou remontent le cours d'eau.

mardi 8 avril 2008

8 avril- Retour dans le temps

Aujourd'hui deux activités à saveur cajun et un souper cajeun; belle façon de terminer notre séjour dans cette partie de la Louisiane. En premier lieu, visite du village reconstitué de Vermilionville (nom originale de la ville de Lafayette) le long du Bayou Vermilion. Un village genre, Village Québécois d'Antan de Drummondville ou Village Acadien de Caraquet avec plusieurs maisons du début 19e siècle ainsi qu'une église, école, forge, grange, écurie, etc. Des animateurs en costume d'époque devaient se trouver dans chacun des bâtiments pour nous expliquer la vie de l'époque mais aujourd'hui pas d'animateur donc nous avons fait un "self guided tour". Néanmoins, un beau 2h30 à se promener loin des bruits du 21e siècle.













Notre 2e visite a lieu au Centre Culturel Acadien, une des branches du parc fédéral Jean Lafitte. On nous présente deux beaux films; un sur la vie des habitants du bassin Atchafalaya qui y vécurent principalement des années 1850 à 1950. Ces gens qui ont été jusqu'à 500, à une certaine époque vivaient directement dans le bassin; aucune route terrestre reliait les différents centres d'habitation et on y vivait de chasse, de pêche et d'agriculture le long des bayous. L'économie était centrée sur la coupe des cyprès, ces arbres qui poussent aussi bien dans l'eau que sur la terre ferme. Une inondation majeure en 1927 et une coupe à blanc des cyprès en plus de la crise économique de 1929 ont sonné le glas pour cette région tout à fait particulière.
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Le deuxième film nous raconte l'arrivée des Français en Acadie, leur prospérité au début du 18e siècle, leur déportation lors du Grand Dérangement de 1755 puis une 2e vague de déportation l'année suivante, les difficiles années d'exil et enfin leur arrivée en Louisiane, leur 2e terre promise. Un très beau film, raconté d'une façon poétique, avec de très belles images, qui ne laisse personne indifférent car très percutant, dur (c'est incroyable ce que ces gens ont pu endurer). Vous connaissez l'histoire d'Évangéline? Voici un lien qui vous fera monter les larmes aux yeux; c'est la chanson Évangéline chantée par l'acadienne, Annie Blanchard (à écouter et à réécouter de nombreuses fois) http://www.lndigo.net/Evangeline.htm
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Demain, nous nous dirigeons vers la région des plantations située entre Bâton Rouge et la Nouvelle-Orléans.

7 avril- Dans les marécages de la Louisiane

Ce matin, nous suivons Bryan Champagne pour effectuer un "authentic cajun swamp tour". Nous sommes à Breaux Bridge dans le Cypress Island/Lake Martin Swamp, un territoire inondé en 1951 et qui fait partie du bassin marécageux Atchafalaya.
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La meilleure façon de vous décrire cette "randonnée", c'est de la vivre avec nous en photos; un petit montage de 21 photos qui a du mordant à certains moments. Rendons-nous donc à l'adresse suivante: http://www.slide.com/r/Av9eBHr84D_WcMiC3M9pntmz4dASx_DB?previous_view=mscd_embedded_url&view=original

dimanche 6 avril 2008

5 avril- Au pays cajun (Les Cajuns de la prairie)

Nous passons la journée à Eunice, la capitale du pays cajun de la prairie. Lorsqu'ils sont arrivés en Louisiane suite au Grand Dérangement de 1755, la déportation des Acadiens par la couronne britannique (ils voulaient rester neutres dans la Guerre de Sept Ans opposant la France à l'Angleterre), ils se sont installés pour certains dans la prairie et sont devenus cultivateurs ou éleveurs de bétail et d'autres ont trouvé refuge dans les "wetlands", les bayous.

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Ce matin, nous nous rendons à un endroit tout à fait spécial (j'ai comme l'impression qu'il y en a des endroits bien spéciaux dans le pays cajun), le Savoy music Center (il faut absolument que vous lisiez sa biographie à l'adresse suivante : http://www.eunice-la.com/marcsavoy.html). Tous les samedis matins, il y a un jam session et les fiddlers (violonneux), accordéonnistes, guitaristes des environs mais aussi de l'extérieur se joignent à Marc Savoy pour jouer cette musique cajun qui peut être très entraînante et parfois déchirante lorsqu'ils jouent ces complaintes qui viennent vous chercher jusqu'au fond des tripes et vous pouvez être certains que Marie et moi avons "trippé" et pas à peu près durant cette session (je pensais que dans ma première vie, j'étais asiatique mais je crois que j'étais plutôt cajun).

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En plus, nous pouvons savourer le fameux gumbo cajun qui a mijoté durant tout l'avant-midi pendant que les artistes nous faisaient apprécier leur musique. Ce gumbo était composé de différentes variétés de viande avec du riz et un bouillon que seuls les Cajuns savent préparer. Ce happening a lieu tous les samedis matins depuis 1962 et c'est tout à fait gratuit; l'accueil des Cajuns, c'est quelque chose et en plus, il ne faut pas oublier que çà parlait français évidemment avec l'accent acadien. Tout un avant-midi!


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Visite l'après-midi du musée de la ville d'Eunice qui regroupe une foule d'objets ayant appartenus aux gens de la place depuis très longtemps et visite également du centre acadien Jean Lafitte (parc fédéral) qui nous renseigne sur la vie des Cajuns de la prairie.





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Le soir, on se paye la traite de nouveau à deux niveaux; en premier, une émission de radio qui a lieu tous les samedis soirs, au Liberty Theater, ressemblant un peu au Grand Ole Opry de Nashville mais en plus petit et qui regroupe deux formations jouant de la musique cajun; là encore, les émotions étaient à fleur de peau. Pour terminer cette journée, un souper chez Nick's, où l'on goûte à une autre spécialité cajun, le catfish (la barbotte).

4 avril- En route pour le pays des Cajuns


Aujourd'hui , nous avons franchi beaucoup de kilomètres (près de 700) pour se retrouver en fin de journée en Louisiane. Nous nous sommes arrêtés à Kinder, au Coushata Resort and Casino, non pas pour jouer mais pour profiter de l'excellent camping qu'ils mettent à la disposition des visiteurs au Casino.
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Nous avons pu également commencer à goûter à de la nourriture cajun et ce soir, nous nous sommes payés la traite avec du "crawfish " à volonté. Du crawfish c'est-à-dire des écrevisses que l'on prépare dans un immense bassin avec plein d'épices et que l'on mange comme dirait Claude, jusqu'au moment où nous sommes pleins comme des boudins. Ces écrevisses sont de petites bestioles ressemblant à un homard en miniature et l'on mange que la queue. L'on élève ces petites bébittes dans des étangs et l'on pose des cages ressemblant à des cônes pour les capturer. Il y a longtemps , les Cajuns cultivaient le riz et durant l'hiver, les champs de riz étaient transformés en zone d'élevage des crawfish.
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Demain, nous nous rendons à Eunice pour s'imprégner de la musique cajun.

jeudi 3 avril 2008

3 avril- Passport America

Petite journée tranquille au Colonia Del Rey Rv Park, profitons-en pour vous entretenir sur le programme de Passport America. Ce club fut fondé en 1992 et à ce jour vous pouvez camper à 50% du prix régulier des tarifs journaliers dans plus de 1400 campings à travers les États-Unis, le Canada et le Mexique. Il est évident que l'on trouve certaines restrictions quant à la durée ou à la période de l'année mais je dois dire que nous avons été agréablement surpris par la qualité et l'accueil dans les terrains que nous avons visités et qui prenaient la carte Passport America.
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On pourrait s'imaginer que les propriétaires nous accueillent froidement et nous placent dans le fond du terrain près de l'outillage ou encore pire, près des bacs à vidange. Au contraire, nous avons eu droit à des accueils tout à fait chaleureux et à des emplacements de choix. Les campings étaient tous très propres, bien aménagés et situés non loin des endroits à visiter. Par exemple, ici au Colonia Del Rey, nous sommes à 10 km de la plage, tout près d'un immense HEB (épicerie) et d'une série de restaurants et de commerces. http://www.ccrvresorts.com/features/cdr.htm
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Normalement à ce Rv resort, nous aurions payé 37$ par jour pour séjourner sur le terrain. Pour quatre jours et trois nuits, nous avons déboursé 55.50$ au lieu de 110$. Avant le départ, j'avais pris une cotisation bonne pour 3 ans avec Passport America qui m'a coûté 119$US. Nous avons utilisé 5 terrains/16 nuitées acceptant la carte donc une économie de 287,60$ moins la cotisation de 119$ bonne pour trois ans; à mon avis, une belle économie que personne ne devrait laisser passer lorsqu'on effectue un "road trip" comme nous faisons actuellement.
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Passport America vous envoie un livre annuellement contenant la liste de tous les campings participants et vous pouvez également trouver sur Internet cette même liste mise à jour régulièrement. L'adresse : www.passport-america.com/ pour tous les détails.
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Demain, en route pour la Louisiane

mardi 1 avril 2008

1er avril- Du sud vers le nord

Avec notre petit séjour sur South Padre Island, nous avons atteint la partie la plus méridionale de notre voyage. Aujourd'hui, une courte ballade d'environ 300 km et nous nous retrouvons à Corpus Christi. On traverse un pont et nous voilà rendus dans la partie nord de Padre Island. C'est à cet endroit que nous trouvons le Mustang Island State Park et le Padre Island National Seashore (un parc fédéral).
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Nous ne séjournerons ni à l'un ni à l'autre de ces parcs mais nous avons plutôt choisi un parc privé situé sur la terre ferme en banlieue de Corpus Christi, le Colonia del Rey Rv Park, très bien situé (épicerie, commerces, accès à l'île) en plus d'être super propre à tous les points de vue (vous me voyez venir avec mes toilettes et mes douches) et d'avoir le fameux rabais de Passport America (le sujet d'un prochain blog).
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Au cours de l'après-midi, nous traversons sur l'île pour se rendre en premier au Mustang Island State Park puis au Padre Island National Seashore; le temps n'aidant pas car c'est très nuageux, nous trouvons les deux parcs disons, ordinaire; j'en connais qui vont sauter ça d'haut car ces parcs jouissent d'une grande réputation et on peut camper aux deux endroits, directement sur le bord du Golfe du Mexique.


Cependant avec les vents que connaît le Texas actuellement en plus d'une quantité incroyable de végétation marine qui a échoué sur la côte depuis trois semaines, les deux parcs avaient perdu un peu de leur éclat.




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Le soleil étant revenu, nous avons terminé notre journée, les deux pieds dans le sable, dans un parc de comté (il n'y a pas d'accès au Golfe sans passer par un de ces trois parcs) en nous promettant d'y revenir demain.