samedi 28 février 2009

28 février- Coral Cove Park

Le parc Coral Cove fait partie des parcs du comté de Palm Beach à sa limite nord. Il englobe 31 acres sur l'île de Jupiter (là où demeurent Célione Dion et Tiger Woods en autres célébrités). J'ai d'ailleurs fait mon jogging sur l'unique rue longeant l'île du nord au sud donc j'ai foulé l'asphalte emprunté par ces méga-stars (quel chanceux suis-je!)




On accède à la plage en marchant sur un trottoir de bois (boardwalk) qui surplombe les dunes et qui protège par le fait même la végétation diversifiée s'y trouvant. Le sable est assez granuleux et ce n'est pas un endroit vraiment pour s'y baigner car un rencontre dès le début de l'eau des roches qui forment un récif de corail qui est très prisé par les plongeurs en apnée.








À environ 1/2 kilomètre du parc, on rencontre une belle falaise pas très haute mais avec beaucoup de rochers travaillés par l'océan. De plus, le parc possède du terrain tout juste de l'autre côté de la rue qui donne sur l'intracoastal waterway; là l'eau est plus chaude, les vents moins présents et l'on trouve de petites ouvertures dans la végétation qui assure une certaine intimité entre les personnes cherchant paix et tranquilité.



Demain, nous changeons de terrain pour trois jours, toujours au même parc mais un autre site. On doit donc déménager notre tente cuisine et notre soucoupe StarChoice et réinstaller ces éléments à partir de 15h00 à moins que nous obtenions le site avant.








mercredi 25 février 2009

24 février- Vélo dans le Jonathan Dickinson Park

Hier matin, on se rend au centre de pratique du golf de Port St Lucie, où la semaine dernière, j’avais frappé beaucoup de balles afin de retrouver ma » forme » de golfeur. Avant de m’aventurer sur un terrain de golf, je voulais de nouveau utiliser tous mes bâtons et revoir ma technique. Après avoir chacun frappé 3 paniers (300 balles), mon cousin André et moi sommes prêts pour la grande attaque; sans doute la semaine prochaine. Ma cousine Lucie nous accompagnait sur le champ de pratique et elle en a frappé des petites balles pendant que Marie, bien installée dans le Safari Condo, lisait un des nombreux romans apportés pour ce voyage.

Ce matin, après un bon petit déjeuner, j’enfourche mon vélo et je pars à la découverte du parc. Une piste cyclable longe une partie de la route qui mène au camping; elle n’est pas très longue (quelques kilomètres) et me semble un peu superflue étant donné le peu de circulation sur la voie principale qui mène à la sortie du camping; de l’entrée du parc jusqu’au camping, on doit franchir un peu plus de sept kilomètres (dans un blogue précédent, j’avais mentionné 5km mais après vérification, c’est bien un peu plus de 7km).

Ici et là, on aperçoit de petits étangs qui devraient servir de refuge aux alligators mais l’eau étant très basse, j’ai l’impression qu’ils se sont réfugiés plus à l’intérieur du parc. À un moment donné, on voit une clôture et une enseigne indiquant de ne pas nourrir, agacer ou blesser des alligators (compter sur moi pour bien observer les directives). On trouve une autre petite mare d’eau mais là encore pas de maman alligator avec ses petits ( on m’avait dit qu’on pouvait les voir à ce « gator hole » ).

Un peu plus loin, une autre piste cyclable s’enfonce cette fois-ci dans le parc et je décide de l’emprunter. Pas entretenue, elle présente des trous et des bosses mais elle nous montre un coin du parc totalement sauvage. Une végétation très particulière s’y retrouve; de grands pins, de plus petits rabougris, beaucoup de broussailles, des palmiers, des fougères. Toute cette végétation montre des signes que le feu a dévasté la région. Souvent, les « rangers » déclenchent des feux contrôlés afin d’éliminer les mauvaises herbes qui pourraient nuire à la survie des « bonnes espèces ».

Avant de rentrer, je me dirige vers la tour de Hobe Mountain, une colline de sable, point le plus haut à l’est du lac Okeechobee , qui se dresse à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer. On a une bonne vue de l’étendue du parc, ainsi que du « Intracostal Waterway », de l’océan Atlantique et de l’île de Jupiter. Cette petite île étroite est en fait un banc de sable, les barres à choir comme on les appelle en Gaspésie; il fut exposé lorsque le niveau de l’océan baissa de plusieurs centaines de mètres.

Aux environs de la tour, on rencontre une végétation tout à fait particulière, les broussailles de pin de sable. Ici, nous retrouvons une des plus vieilles végétations de la Floride; dans cette communauté, vivent de nombreuses plantes et espèces animales qui font partie des espèces en danger d’extinction. Dans le passé, ce type de végétation se rencontrait jusqu’à Miami mais le développement urbain a fait en sorte que c’est ici seulement que nous avons le privilège d’observer une superficie assez importante de cette flore floridienne.

dimanche 22 février 2009

21 février- Cours manatee 101 et quelques plages aux alentours

Ce matin au centre d’interprétation, on a la chance de rencontrer un biologiste marin spécialisé dans les manatees qui nous donne un cours 101 sur ces étranges mammifères marins. Ce gros mammifère en forme de saucisse, de couleur foncée dont l’extrémité du corps se termine par une grosse queue aplatie est apparenté à l’éléphant par sa texture de peau et par son museau qui ressemble à l’éléphant sans une trompe.

Les adultes peuvent atteindre 3 mètres et pesés 550 kilos. Les nouveaux nés mesurent un peu plus d’un mètres et pèse environ 30 kilos. Ils passent la plus grande partie de la journée à se nourrir (essentiellement végétariens) et à se reposer. Ils peuvent passer 20 minutes sous l’eau mais préfèrent remonter à la surface aux 5 minutes environ pour prendre une bouffée d’air frais.


On retrouve près de 4500 individus dans les différents cours d’eau de la Floride; ils n’ont pas de prédateurs sauf les hélices de bateaux ou les chocs encourus par les moto marines. Ils vivent environ 40 ans; la femelle atteint sa maturité sexuelle entre 3 et 6 ans et donne naissance à son premier né entre 4 et 7 ans. Elle donnera naissance par la suite à un veau à tous les 2 ½ à 3 ans, ce qui dénote un potentiel relativement faible quant à la reproduction de l’espèce.

Au cours de l’après-midi, nous sortons du parc pour visiter quelques plages dans les environs. Nous nous dirigeons vers Jupiter Island, petite île toute faite en longueur où l’on retrouve deux petits parcs aménagés (stationnement, toilettes) qui donnent directement sur l’Atlantique. Aujourd’hui, il fait trop frais et trop venteux pour s’installer mais nous aurons certainement la chance dans les prochains jours d’apprécier le Coral Reef Park et le Jupiter Island Beach Park.
















20 février- À la découverte des alentours

Après une petite journée bien tranquille au camping où j’en profite pour faire un peu de jogging pour me délier les jambes et l’on monte également notre tente cuisine (comme vous voyez, on travaille très fort), aujourd’hui en matinée je pars à la découverte des principales installations du Jonathan Dickinson State Park.





Commençons par un très beau centre d’interprétation, le Elsa Kimbell Environmental Education and Research Center. Comme son nom l’indique bien, dans les différentes salles d’exposition, on y retrouve des panneaux explicatifs, des photos, des films, des montages interactifs qui nous donnent un excellent aperçu des différentes caractéristiques naturelles et culturelles du parc.














À quelques pas du camping et du Centre d’interprétation se trouve la zone où les usagers journaliers du parc se rendent soient pour faire du canot ou du kayak sur la rivière Loxahatchee ou encore pour pique-niquer ou pour se baigner dans la zone désignée toujours dans la rivière Loxahatchee. Un concessionnaire offrant différents produits ainsi qu’un terrain de jeux pour les petits agrémentent les lieux.


Cet immense parc d’état (11500 acres) a été nommé en l’honneur d’un marchand Quaker dont le vaisseau fit naufrage dans les environs en 1696. Ils furent capturés par une tribu amérindienne, les Jobe, puis relâchés et ils entreprirent alors une remontée vers le nord le long de la côte qui les conduira à St Augustine. Durant la Deuxième Guerre mondiale, on y trouvait le Camp Murphy, base ultra secrète où l’on entraînait les soldats à lire sur les radars; plus de 6000 soldats étaient postés au Camp Murphy. Ce n’est qu’en 1950 que le territoire devint parc d’état.


À quelques kilomètres en amont de la rivière, se trouve le site d’interprétation Trapper Nelson; on y accède que par voie d’eau. Dans les années 30, ce bizarre d’individu vint s’établir dans cette région, vécut en ermite, chassant, trappant et pêchant. Il devint célèbre en ouvrant au public son « Trapper’s Jungle Gardens and Wildlife Zoo ». On le voyait combattre des alligators et manipuler des serpents.


Environ 20% du parc est couvert de pins; on peut apercevoir des chevreuils, des ratons laveurs, des renards, des opossums, des alligators et des loutres de rivières. La rivière Loxahatchee coule tranquillement à travers le parc sous les cyprès âgés de plusieurs centaines d’années. Cette rivière a reçu l’honneur d’être la première « National Wild and Scenic River » en 1985.

jeudi 19 février 2009

18 février- Arrivée au Jonathan Dickinson State Park

Nous rencontrons Lucie et André et nous nous dirigeons le parc d’état Jonathan Dickinson, situé à Hobe Sound, qui sera notre camp de base pour le prochain mois. Accueil très chaleureux par les « rangers » comme c’est le cas dans tous les parcs d’état de la Floride, ils nous permettent de se rendre à notre site même si l’heure officiel de l’entrée est à 15hres.

Pour les 11 premiers jours, nous serons sur le site 99 un des beaux sites du parc. Après un bon petit lunch, André et moi tentons d’installer notre coupole Star Choice afin de capter la télé du Québec. Peine perdue, on essaie pendant deux heures et on est incapable d’ajuster la soucoupe afin de recevoir quelque signal qui nous permettrait de capter les postes québécois. En marchant sur le terrain, nous avons vu qu’un autre Québécois possédait le même genre d’antenne et je me propose d’aller le voir demain afin de voir s’il reçoit bien les signaux.
Nous sommes en pleine nature, à 5 kilomètres de la US 1, donc aucun bruit de circulation, c’est le calme absolu à la tombée de la nuit. Avec un bon livre de lecture, de la bonne compagnie (ma blonde évidemment), c’est le bonheur total.

17 février – On sort les bâtons de golf


Hier lundi le 16 février, petite journée de récupération. Bien contents de retrouver nos cousins, on jase une bonne partie de l’avant-midi sur leur séjour depuis que nous les avons laissés le 1er décembre dernier.


Durant l’après-midi, petite excursion à la plage à Jensen Beach; il vente énormément et il ne fait pas chaud, pas un chat ou à peu près sur les lieux. On quitte au bout d’une quinzaine de minutes et on retourne au camping où ce soir nous avons le privilège de tenir compagnie à Folie car les maîtres vont souper au restaurant avec des gens qui retournent au Québec le lendemain (les pas chanceux). Folie n’a évidemment besoin de personne pour lui tenir compagnie mais comme je ne l’ai pas vue depuis près de trois mois, j’ai vraiment le goût de passer quelques heures avec elle.



André m’avait parlé d’un centre de pratique de golf où pour quelques dollars, on peut frapper autant de balles que l’on veut. Il va s’en dire que pour quelqu’un qui n’a pas touché à un bâton de golf depuis près de quatre mois, c’est l’endroit idéal pour recommencer à pratiquer nos différents fers et bois. Nous arrivons tôt et nous passons la journée ou presque à retrouver notre « swing » et pratiquer nos différents bâtons.
















À la fin de l’après-midi, on laisse André et l’on se dirige vers la plage de Fort Pierce. Très beau parc, grand stationnement avec toilettes, belle plage mais là encore, nous sommes seuls malgré le fait qu’il fait beau et pas mal chaud. On décide de marcher le long de la plage jusqu’à une jetée que l’on aperçoit au loin. À cet endroit, de nombreux pêcheurs tendent leurs lignes dans l’espoir d’en attraper un gros (d’ailleurs, j’ai hâte de tirer ma ligne dans l’Atlantique comme je le faisais l’an passé dans le golfe du Mexique).











Nous décidons de souper sur place avant de réintégrer notre camp de base pour la nuit. Voilà un des gros avantages de posséder un Safari Condo; vous êtes chez vous partout où vous pouvez stationner. Étant donné que nous sommes complètement autonome, nous pouvons effectuer toutes les tâches comme si nous étions installés dans un camping; de plus nous passons incognito de par le genre de véhicule dont nous sommes les propriétaires







lundi 16 février 2009

16 février- Port St Lucie, Floride


My first words on the blog today are for my daughter in law, Nina, who is in Las Vegas with my son, J.F. since Friday. She is celebrating her 28th anniversary today. So Nina, Wszystkiego najlepszego z okazji urodzin! (ce n'est pas du langage codé mais bien du polonais). Dzien dobry!



Nous voilà rendus en Floride après 3 bonnes journées de route. Nous avons un peu changé notre itinéraire car nous avons décidé de ne pas contourner New York-Baltimore-Washington. Lors de la première journée, la neige avait presque disparu sur le sol un peu dépassé Albany mais il faisait un froid de canard; la circulation était tout à fait correcte et nous nous sommes arrêtés à 866 kilomètres de Bromont, dans un Flying J situé à environ 45 minutes de Baltimore.
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Notre deuxième journée commence très bien car nous traversons Baltimore et Washington sans aucun problème de circulation. Nous sommes samedi donc les fonctionnaires sont en congé et la ville de Washington est pratiquement déserte les fins de semaine à l'exception des touristes. Les jours de semaine, les travailleurs envahissent la 95 pour entrer dans la capitale dès 4hAM donc il faut éviter ce trajet et c'est une des raisons pour lesquelles les voyageurs contournent ces villes par l'autoroute 81. L'autre raison est d'ordre pécunier; il y a plusieurs péages entre Albany et Baltimore et pour un voyageur en motorisé tirant une auto ou pour un caravanier , le coût peut dépasser les 60$, ce qui ne vaut pas la peine pour économiser un peu de temps et de kilométrage. 952 km plus loin et 11 hres plus tard nous nous arrêtons dans un très joli camping, bien aménagé, trente sites, une propriétaire super gentille, le Jolly Acres Camping and Rv Park qui fait partie du groupe Passport America; ce camping est situé à St George, Caroline du Sud sortie 77 de l'autoroute 95. Notre nuitée nous coûte 14$ au lieu de 28$ et nous en profitons pour déshiverniser le Safari Condo et prendre une bonne douche.
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On fait la grasse matinée lors de notre dernière journée de route et on quitte à 7h15. Je me dois d'arrêter au Welcome Center de la Floride pour y prendre un petit verre de jus de pamplemousse comme je l'avais fait la première fois que nous étions venus en 1971 (l'autoroute 95 n'existait pas dans son ensemble à cette époque et on roulait de nombreux "milles" sur de petites routes de campagne, la 17 entre autres). On rallie Port St Lucie vers 17h30, 759 km plus loin et là nous attendent nos cousins Lucie et André ainsi que Folie. Ils nous font la surprise d'un très bon souper maison "crock pot" et nous nous installons pour quelques jours au Port St Lucie Rv Resort car nos réservations au Jonathan Dickonson State Park commencent le 18 février. Durant ces premiers jours en Floride, un peu de vélo, un peu de pratique de golf et beaucoup de Galarneau.

jeudi 12 février 2009

12 février 2009- On repart demain

Demain on délaisse la neige, le froid et la pluie (depuis 2 jours) pour se diriger vers du temps plus clément. Depuis notre retour au début du mois de décembre, nous avons goûté à des conditions climatiques quelques fois assez difficiles. Je le sais bien, notre pays ce n'est pas un pays, c'est l'hiver comme dirait l'autre.

J'ai fait un peu de ski, quelques randonnées en raquettes, des marches dans le quartier afin d'apprécier notre climat québécois mais j'avais la tête ailleurs, dans les palmiers, la mangrove, le sable; je me voyais enfourcher mon vélo et rouler pendant quelques heures le long des petites routes longeant l'océan ou encore chausser mes espadrilles pour un petit jogging tranquille ou partir pour une randonnée pédestre le long des plages qui sont à l'occasion désertes et pourquoi pas une petite ronde de golf avec mon cousin André que je retrouverai bientôt avec ma cousine Lucie.

Nous quitterons donc les Cantons de l'Est très tôt demain matin, passerons par les lignes de Lacolle pour prendre la 87 jusqu'à la 287 près de New York afin de rejoindre la 81 (nous contournerons ainsi New York, Baltimore et Washington). Nous coucherons dans un Flying J à Carlisle, Pennsylvanie pour reprendre la route samedi matin. Nous prendrons cette fois-ci une nouvelle route afin de rejoindre la 95 c'est-à-dire la 270 qui nous mènera à la 495 qui ceinture Washington puis on bifurquera sur la 95 jusqu'en Floride. Lors de cette deuxième journée, on tentera de rejoindre St George, Caroline du Sud où semble-t-il, on trouve un très beau camping tout près de la 95. Notre troisième journée nous permettra de rallier Port St Lucie où nous attend nos cousins.

Nous aurons trois ports d'attache pendant notre séjour. Trois parcs d'état de la Floride qui sont toujours à la hauteur de leur réputation: Jonathan Dickinson près de Stuart, Anastasia à St Augustine et Fort Clinch à Amelia Island près de Fernandina Beach. Comme nous ne trouvons pas de branchement internet dans ces parcs, je dois me rendre dans des bibliothèques municipales afin d'écrire mes comptes rendus. Voilà pourquoi ces derniers n'arriveront pas quotidiennement mais en bloc (j'espère pouvoir transmettre aux trois jours). Évidemment, comme je le fais habituellement, de petits diaporamas accompagneront les comptes rendus afin que vous puissiez saisir l'atmosphère...
On se revoit donc en Floride dans quelques jours.