mercredi 25 février 2009

24 février- Vélo dans le Jonathan Dickinson Park

Hier matin, on se rend au centre de pratique du golf de Port St Lucie, où la semaine dernière, j’avais frappé beaucoup de balles afin de retrouver ma » forme » de golfeur. Avant de m’aventurer sur un terrain de golf, je voulais de nouveau utiliser tous mes bâtons et revoir ma technique. Après avoir chacun frappé 3 paniers (300 balles), mon cousin André et moi sommes prêts pour la grande attaque; sans doute la semaine prochaine. Ma cousine Lucie nous accompagnait sur le champ de pratique et elle en a frappé des petites balles pendant que Marie, bien installée dans le Safari Condo, lisait un des nombreux romans apportés pour ce voyage.

Ce matin, après un bon petit déjeuner, j’enfourche mon vélo et je pars à la découverte du parc. Une piste cyclable longe une partie de la route qui mène au camping; elle n’est pas très longue (quelques kilomètres) et me semble un peu superflue étant donné le peu de circulation sur la voie principale qui mène à la sortie du camping; de l’entrée du parc jusqu’au camping, on doit franchir un peu plus de sept kilomètres (dans un blogue précédent, j’avais mentionné 5km mais après vérification, c’est bien un peu plus de 7km).

Ici et là, on aperçoit de petits étangs qui devraient servir de refuge aux alligators mais l’eau étant très basse, j’ai l’impression qu’ils se sont réfugiés plus à l’intérieur du parc. À un moment donné, on voit une clôture et une enseigne indiquant de ne pas nourrir, agacer ou blesser des alligators (compter sur moi pour bien observer les directives). On trouve une autre petite mare d’eau mais là encore pas de maman alligator avec ses petits ( on m’avait dit qu’on pouvait les voir à ce « gator hole » ).

Un peu plus loin, une autre piste cyclable s’enfonce cette fois-ci dans le parc et je décide de l’emprunter. Pas entretenue, elle présente des trous et des bosses mais elle nous montre un coin du parc totalement sauvage. Une végétation très particulière s’y retrouve; de grands pins, de plus petits rabougris, beaucoup de broussailles, des palmiers, des fougères. Toute cette végétation montre des signes que le feu a dévasté la région. Souvent, les « rangers » déclenchent des feux contrôlés afin d’éliminer les mauvaises herbes qui pourraient nuire à la survie des « bonnes espèces ».

Avant de rentrer, je me dirige vers la tour de Hobe Mountain, une colline de sable, point le plus haut à l’est du lac Okeechobee , qui se dresse à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer. On a une bonne vue de l’étendue du parc, ainsi que du « Intracostal Waterway », de l’océan Atlantique et de l’île de Jupiter. Cette petite île étroite est en fait un banc de sable, les barres à choir comme on les appelle en Gaspésie; il fut exposé lorsque le niveau de l’océan baissa de plusieurs centaines de mètres.

Aux environs de la tour, on rencontre une végétation tout à fait particulière, les broussailles de pin de sable. Ici, nous retrouvons une des plus vieilles végétations de la Floride; dans cette communauté, vivent de nombreuses plantes et espèces animales qui font partie des espèces en danger d’extinction. Dans le passé, ce type de végétation se rencontrait jusqu’à Miami mais le développement urbain a fait en sorte que c’est ici seulement que nous avons le privilège d’observer une superficie assez importante de cette flore floridienne.

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