vendredi 28 mars 2008

28 mars- Une journée outre-frontière



Pour se rendre à Nuevo Progreso, Mexico, on laisse le véhicule dans un stationnement tout près de la frontière et on traverse le Rio Grande à pied en utilisant un pont; au centre, une plaque, nous avisant que nous sommes maintenant au Mexique et en contre-bas sur la rive mexicaine quelques enfants et des adultes qui nous demandent l'aumône (çà promet).


.On a déjà sorti nos passeports afin de les montrer au douanier mexicain mais ici, çà ressemble à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie c'est-à-dire qu'on passe sans nous poser de question car il n'y a pas un douanier qui s'est intéressé à nous ni d'ailleurs aux autres visiteurs qui arrivent à pied; pourtant à l'entrée de la ville, des soldats dans un véhicule blindé, d'autres postés derrière des sacs de sable, d'autres la mitrailette aux mains qui surveillent mais certainement pas nous les "tourix" qui s'en viennent faire quelques achats et boire un ou deux margaritas en dégustant des tacos, des enchiladas et autres mets typiquement mexicains.

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Toute l'activité est concentrée majoritairement sur l'artère principale qui traverse la ville du nord au sud. Et l'on peut dire que c'est le fouillis total; dans les magasins et ils se ressemblent tous, on retrouve au même endroit, des médicaments (génériques pour la plupart), du vin et de l'alcool (pas à friction), des bottes de cowboy, des chapeaux, des robes, de la nourriture, des bibelots, des meubles, des bijoux, etc, etc. À côté de ces magasins généraux, des bureaux de dentistes, d'optométristes, de dermatologistes que l'on retrouve à toutes les 2 portes. Maintenant sur le trottoir, les spécialistes c'est-à-dire des vendeurs qui se concentrent sur un ou deux produits tels des cd ou dvd, des fleurs séchées, des ceintures, etc. En plus, il y a les vendeurs itinérants (souvent des enfants ou des jeunes femmes avec des bébés), ils n'ont pas de stand mais ils marchent avec leurs produits dans leurs mains ou dans une boîte et ils vous offrent colliers, crucifix, bracelets, bonbons, fleurs, etc. Enfin les plus démunis, ceux et celles qui n'ont rien à vendre et qui demandent la charité.



Comment refuser l'achat d'un petit bracelet à cette enfant qui a même accepté de poser pour les Escargots en liberté.




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C'est la première fois que nous nous rendons au Mexique et je sais que les villes frontalières telles Nuevo Progresso, Matamoros, Ciudad Juarez, Nogales, Tijuana et les autres ne représentent qu'une partie de la réalité mexicaine et que plus nous descendons vers le sud plus l'atmosphère est sain, c'était quand même triste de voir les conditions de vie de certaines personnes aujourd'hui; cependant, il ne faut pas oublier que nous les voyions avec nos yeux de nord-américains, habitués au confort et à une certaine aisance. Eux, comment se voient-ils et comment nous perçoivent-ils?

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