11 mars- Séville

On a reporté notre visite de Séville à cette semaine car la semaine dernière le mauvais temps sévissait. On quitte donc Fuengirola vers 8h00 sous un ciel partiellement nuageux ou ensoleillé et attaquons les quelques 240 km pour nous rendre dans la ville de Carmen; autoroute bout en bout avec de beaux paysages qui se déclinent en deux parties soit une partie légèrement montagneuse qui nous rappelle la A10 au Texas et une autre partie plus agricole avec quelques vignobles mais surtout des oliveraies à perte de vue.

Nous atteignons Séville à 11h00, cherchons un peu le stationnement municipal suggéré par l’hôtel, descendons nos bagages et roulons nos valises un petit 300 mètres pour arriver à destination. L’hôtel Murrillo est situé dans la section Santa Cruz, la plus vieille partie de Séville tout juste à côté de la cathédrale et de l’alcazar. Les photos suivantes vous donneront une bonne idée pourquoi nous ne pouvions stationner devant l’hôtel pour y déposer nos bagages.

 

Nous sommes logés dans la partie appartamentos avec une petite cuisine; tout est immaculé, super propre et à distance de marche de tous les endroits intéressants à visiter. Nous avions réservé avec Booking.com ; là aussi, aucun problème, même si nous avons changé nos dates. Ah! oui, le prix: 105 Euros total pour les deux soirs et 22Euros par jour pour le stationnement municipal. Pour ceux qui viendraient à Seville, c’est un super bon choix quant à nous.

Comme nous sommes dans la capitale des tapas, c’est donc vers un restaurant recommandé par Arianne et Fred que nous nous dirigeons; cependant après avoir circulé dans des dédales de petites rues, nous ne l’avons pas trouvé car je n’avais pas la bonne adresse de ma tête d’alzeimer; on se rabat donc vers un autre petite bodega où nous mangeons de délicieux tapas avec une bonne cerveza (peut-être 3 au total). Et qu’arrive-t-il à la sortie du restaurant? Jean-Luc a-t-il perdu son chemin à cause de sa 1 1/2 cerveza, non; Jean-Luc a-t-il oublié sa caméra au restaurant et il a fallu y retourner et il ne retrouvait plus le restaurant, non et quoi donc alors? Il tombe des clous et le ciel est bouché ben net! On retourne à l’hôtel, trempés comme des canards en attendant de retourner souper aux…. tapas.

Le lundi, je dois effectuer mon EC (entrainement croisé); j’en profite donc durant une accalmie de pluie pour sortir marcher à vitesse rapide mon 45 minutes. Cette fois. je me dirige vers les grands boulevards et j’arrive juste à côté de la rivière Quadalquivir avec ses bateaux-mouches, son passage qui longe la rivière, les cyclistes, les marcheurs, les joggeurs; cette fois-ci, je me sens comme à Paris sur le bord de la Seine. Un moment tout à fait agréable même si le soleil est très timide.

Il semble cependant que la pluie ne reviendra que demain et ce durant toute la journée donc après la douche nous nous mettons en quête de trouver le Dos D Mayo, le restaurant recommandé par nos amis et cette fois avec l’adresse, il n’y a pas une rue, une ruelle, un passage qui va m’empêcher de le trouver. Nous passons devant la cathédrale, l’avenue de la Constitucion, il est passé 20h00 et il y a beaucoup de monde dans les rues (peut-être qu’ils se rendent tous au Dos D Mayo).

Notre souper au Dos D Mayo fut extraordinaire sur tous les plans: tapas délicieux, bonne cerveza, atmosphère très sévillanaise, service tout à fait spécial (et oui Fred, il m’appelait Lucas pour aller chercher nos tapas). Une très très belle soirée.

Et pour digérer tout cela, une petite marche d’une vingtaine de minutes pour retourner à l’hôtel tout en s’arrêtant à l’épicerie pour s’acheter de l’agua et dans une pâtisserie pour se procurer des churros pour le lever.

Hasta luego!