Après une semaine de mauvais temps, voici enfin une journée plein soleil annoncé du matin au soir. On se dirige donc vers Malaga, la capitale de la Costa del Sol sise à 30 minutes de Fuengirola. Malaga est située sur le bord de la Méditerranée et elle possède un port commercial très important; elle est également adossée au nord par les monts Malaga. Son climat doux avec plus de 3000 heures d’ensoleillement par année avec une température moyenne annuelle de 22 degrés est le résultat de cette situation entre mer et montagnes. Nous avons affaire ici à une grosse ville, dynamique, beaucoup de monde, beaucoup de circulation mais son riche passé historique a laissé dans la vieille ville de très beaux monuments en plus de posséder d’élégantes promenades parsemées de jardins grandioses.
Après avoir laissé l’auto dans un stationnement souterrain (très difficile de trouver une place sur la rue et de toute façon, il y a des parcomètres partout), on commence notre visite sur la Plaza de la Marina (bureau d’information touristique où l’on peut se procurer des audio-guides en français et gratuits qui nous font découvrir la ville selon 8 itinéraires différents). Cette place donne sur le port et ainsi que sur le Paseo del Parque.
Le Paseo del Parque s’avère un véritable jardin botanique qui longe le port sur 800 mètres par 40 mètres et qui est situé entre deux boulevards achalandés mais qu’on distingue à peine tant la flore est belle et dense. Tout le long du parcours, on retrouve des plantes tropicales et subtropicales pour la plupart dont les noms sont indiqués sur de petits panneaux à leur base; de plus de nombreuses fontaines et sculptures agrémentent le trajet.
Malaga est également dotée d’une forteresse arabe ou alcazaba (une des mieux conservées de l’Espagne) qui servait également de palais aux monarques musulmans de l’époque. Au 14e siècle, on construisit au sommet de la colline Gibralfaro, un château et on relia les deux par un passage fortifié. Le château servait à protéger l’alcazaba(!).
Au pied de l’alcazaba, on découvre un très beau vestige romain, un théâtre construit à flanc de colline. Pas besoin de système de son pour apprécier les acteurs qui divertissaient les foules de l’époque. Sous la pyramide vitrée, d’autres vestiges romains résultats de fouilles archéologiques en cours.
On débouche sur la Calle Marqués de Larios, une longue avenue commerçante, piétonnière et très animée.
(On approche de la semaine sainte, n’est-ce pas?)
Dans une autre zone piétonne (il ne faut pas s’étonner de trouver de nombreuses rues piétonnes où les autos sont trop larges pour circuler même des Citroën C4), on arrive sur l’Église de los Martires construite au 15e siècle que je qualifierais d’église de quartier, architecture ordinaire de l’extérieur mais lorsqu’on pénètre à l’intérieur, nous sommes subjugués par la richesse baroque des différentes statues, autels, plâtres recouvrant les murs et le plafond.
Nous sommes aussi très impressionnés par cette statue qui verse des larmes.
C’est certainement notre moment religieux de la journée car en circulant de petites rues en petites rues, nous arrivons sur la Cathédrale de la Encarnacion, construite entre le 16e et le 18e, d’où le mélange d’architecture gothique, baroque et du style Renaissance.La façade principale est située sur la très belle Plaza del Obispo. Les Malagueniens surnomment la cathédrale, “la Manchote—La Manquita” car on devait y construire deux clochers; il y a donc un clocher inachevé car le budget fut plutôt envoyé pour supporter les Américains dans leur Guerre d’Indépendance face à l’Angleterre.
C’est en allant voir le lieu de naissance de Picasso que nous tombâmes sur la bodega El Pimpi, un classique du genre dans le centre historique de la ville. Décoration rappelant les tavernes d’antan, photos de nombreuses vedettes espagnoles ou internationales ayant mangé ou bu dans une des nombreuses salles ou sur la terrasse, nous nous délectons de mets typiquement andalou—soupe aux fèves et morue ou paëlla comme entrée et pescaitos fritos avec una copa de vino blanco comme 2e service avec dos cappuccino por favor.
Nous terminons notre visite à la Plaza de la Merced car c’est ici au numéro 15 que naquit et vécut Picasso de 1881 à 1891. A la fermeture du musée où son père était le conservateur, ils quittèrent Malaga et Picasso ne revint jamais à Malaga.
2 commentaires:
Vraiment belle cette végétation!
Des vestiges romains, ça ne date vraiment pas d'hier!
WOW et Re-WOW cette église! C'est souvent dans ces endroits qu'on découvre des choses magnifiques.
Toute cette architecture... je sais que j'en parle souvent mais je trouve cela tellement mais TELLEMENT beau!!!
Après la pluie le beau temps! Profitez-en!!!
Ça avait l'air pas mal bon votre bouffe locale!
Très beau parcours dans cette ville très riche en paysages, en plages paradisiaques, en monuments historiques, ... Brefs pleins de choses à découvrir.
D'autres infos sur cette ville dans le site http://malaga.fr/
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