Point Loma est une péninsule assez abrupte qui est délimitée à l’ouest par le Pacifique et à l’est par la Baie de San Diego. Loma signifie colline en espagnol et cette région fut découverte en 1542 par l’explorateur Juan Rodriguez Cabrillo. C’est la raison pour laquelle on dit que le berceau de la Californie, c’est ici; le premier établissement espagnol ne prit forme qu’en 1769 et les Américains prirent possession de la Californie en 1847 suite à une guerre avec le Mexique qui avait acquis son indépendance de l’Espagne en 1821.
La vue est saisissante sur le centre-ville de San Diego et la baie est presque complètement occupée par des bases navales de l’armée américaine ou par la garde côtière. En face de la péninsule entre la ville et la baie, l’île de Coronado occupe le paysage. La pointe septentrionale de l’île est occupée par une base militaire où les avions de combat, les hélicoptères et les avions de transport décollent et atterrissent sans arrêt.
Le vieux phare de Point Loma représente un des points les plus photographiés dans la région de San Diego. Perché sur la pointe sud de la péninsule, la structure de 2 étages fut complétée en 1854 et entra en opération un an plus tard. D’une hauteur de 422 pieds au dessus du niveau de la mer, on pensa que ce site serait parfait pour que les navires l’aperçoivent de loin; cependant la brume fréquente et les nuages en basse altitude furent les principaux facteurs pour lesquels on ferma le phare en 1891 et on en construisit un plus bas près de l’océan.
On a également érigé un monument à la mémoire de Juan Cabrillo; il peut donc veiller sur la population des environs et voir ce qu’est devenue la région qu’il réquisitionna pour la couronne de l’Espagne.
Au cours de l’après-midi, nous nous rendons au parc Balboa situé à quelques minutes du centre-ville. C’est le plus grand parc urbain des États-Unis. Une quinzaine de musées y ont élu domicile ainsi que le zoo de San Diego; on traverse également de magnifiques jardins, de très belles fontaines. Tout respire le calme, la sérénité, la quiétude et nous ne sommes qu’à cinq minutes du centre-ville.
Les édifices qui parsèment le parc sont le résultat de deux expositions qui eurent lieu en 1915-16, l’Exposition Panama-California et celle de 1935-36, la California International Exposition. La première commémorait l’ouverture du Canal de Panama et les édifices le long de l’avenue El Prado reflètent l’architecture Renaissance espagnole tandis que la 2e exposition avait été organisée afin de contrer les effets de la crise économique des années trente.
Nous avons eu l’opportunité de visiter l’édifice abritant le jardin botanique; malgré le fait que l’édifice est somme toute assez petit, les agencements floraux étaient formidables.
Sur le plan architectural, les édifices qui ont servi à la 2e exposition nous semblait moins intéressants; par contre nous nous sentions en totale sécurité avec la police de San Diego qui patrouillait les lieux et qui était bien préparée à poursuivre les bolides dans Balboa Park.
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